Vivre sereinement votre grossesse avec la Sophrologie

Sophrologie & la venue de Bébé

La sophrologie prénatale est une approche de la sophrologie visant à accompagner les femmes enceintes tout au long de leur grossesse. Après l'accouchement, la sophrologie continue d’apporter des bienfaits à la jeune maman dans sa période post-partum.

De la grossesse à l’accueil du bébé en toute sérénité…

Une grossesse est un moment important dans la vie d’une femme : son corps change et psychologiquement, elle vit un stress existentiel. C’est un événement qui va changer le cours de sa vie.

⇒ Le degré de stress d’une grossesse rapproche celui vécu lors d’un divorce, de la mort d’un parent proche, d’une blessure ou une maladie ou encore d’un licenciement.

⇒ Tous les changements chimiques que connaît le corps de la femme provoquent un stress pour celle-ci. Ils affectent également le fœtus et peuvent avoir des conséquences pour son avenir. La mémoire du bébé est active dès le 4ème mois de grossesse environ. Aussi, toutes les émotions vécues par la maman se répercutent sur lui.

Etapes du changement dans le corps du femme pendant la grossesse

La grossesse au fil des mois et l’accompagnement de la sophrologie…

Si au premier trimestre, les modifications du corps sont invisibles, la femme enceinte subit dès cette période une libération massive d’hormones qui entraîne déjà de profonds changements : gonflement de la poitrine, fatigue, hyperémotivité (qui se traduit par des larmes comme des fous rires), odorat aiguisé (qui est la cause des possibles nausées).

De plus, le premier trimestre peut être une période anxiogène car la grossesse n’est pas encore consolidée et les examens médicaux de contrôle sont nombreux.

Enfin, comme la grossesse ne se voit pas encore, la femme enceinte peut ressentir des difficultés à être reconnue comme telle, par les autres mais aussi par elle-même.

Le premier trimestre est une période souvent anxiogène car la grossesse présente des risques de fausse couche et les examens médicaux de contrôle sont nombreux et particulièrement stressants.
Les petits maux du 1er trimestre

Apport de la sophrologie

          • de mieux gérer son stress et ses émotions,
          • de mieux vivre les changement physiques et hormonaux,

          • de se projeter positivement dans une grossesse plus sereine,

          • de trouver un lieu d’échanges et d’écoute,

          • de se détendre et se relaxer.

Au deuxième trimestre, les changements corporels deviennent manifestes : le ventre s’arrondit.

L’enfant devient une réalité : ce sont des questions de responsabilité, relatives au statut de parent et à l’émergence d’une nouvelle vie dont il faudra prendre soin, qui sont désormais à l’ordre du jour.

Apport de la sophrologie

      • apprendre à gérer les douleurs et les maux du quotidien,
      • gérer son stress,
      • se libérer de ses peurs…

Au troisième trimestre de la grossesse, la fatigue se fait vivement ressentir et l’approche de la naissance peut augmenter les peurs. L’impatience gagne.

Apport de la sophrologie

La sophrologie pourra, pendant ce dernier trimestre, aider la femme enceinte à se préparer son accouchement grâce à différentes techniques :

      • de relaxation et respiration pour s’apaiser et permettre de dénouer les tensions du corps qui peuvent augmenter la douleur,
      • de substitution sensorielle pour apprendre à gérer la douleur en la remplaçant par une sensation plus agréable,
      • de focalisation pour apprendre à se concentrer sur autre chose que la douleur,
      • de visualisation positive pour prendre confiance en sa capacité à savoir gérer la douleur, visualiser son accouchement, de projeter avec son bébé…
Les petits maux du 3ème trimestre

Enfin, c’est l’accouchement

La sophrologie peut être utilisée par les femmes qui souhaitent accoucher sans péridurale ou ne peuvent pas en bénéficier pour des raisons de santé. Elle permet alors de mieux gérer la douleur, en favorisant la relaxation et en maintenant  un état d'esprit positif durant l'accouchement.L’accouchement est source de douleurs certaines, mais les spécialistes s’accordent à dire que celles-ci restent subjectives et culturelles :

  • 25% des femmes estiment que la douleur de l’accouchement est extrêmement violente,
  • 50% la considèrent de modérée à forte,
  • et les 25% ressentent peu ou pas de douleur du tout.

La variabilité de la douleur est d’autant plus à remarquer qu’elle tient à de nombreux facteurs psychologiques. C’est là que la sophrologie peut se révéler pertinente. En effet, c’est tout d’abord la peur, le sentiment d’insécurité et la volonté de résister aux mouvements de contractions qui augmentent la douleur.  

Apport de la sophrologie

La sophrologie ne supprimera pas la douleur mais vous permettra de gérer efficacement la douleur pour vous permettre de vivre plus sereinement votre accouchement.

Devenir papa ou co-parent peut être une source d’angoisses et d’inquiétudes, même dans le cas d’une grossesse désirée. Par ailleurs, on peut se demander comment apporter son aide à la future maman.

La sophrologie permet de :

        • réduire le stress du futur parent et envisager la parentalité qui approche avec un peu plus de sérénité,
        • calmer les peurs : « Je ne me sens pas prêt », « je ne réalise pas qu’on va avoir un enfant », « est-ce que je serai un bon père ? un bon parent ? »,  » j’ai peur de cette nouvelle vie »….
        • réfléchir sur sa place et son rôle auprès de la maman et auprès de l’enfant.

Ce que je vous propose…

De la grossesse à l’accueil du bébé en toute sérénité, la sophrologie est un outil efficace…

La sophrologie va utiliser trois moyens :

  • la respiration
  • la relaxation dynamique
  • la visualisation positive

⇒ La sophrologie permet donc, à travers des exercices de respiration et de visualisation, adaptés et individualisés, de mieux vivre la grossesse et d’appréhender l’accouchement avec sérénité et confiance. 

Le déroulé d’une séance de sophrologie

Une séance de sophrologie se décompose généralement en plusieurs étapes :

  • Un temps d’échanges avec le sophrologue, afin de déterminer les objectifs de la séance et d’adapter son déroulé en conséquence.
  • Des exercices de respiration, permettant de prendre conscience de son corps et de détendre chacune de ses parties, du visage jusqu’aux membres inférieurs.
  • Des exercices de visualisation positive reposant sur l’écoute intensive de la voix du sophrologue et la focalisation sur l’instant présent.
  • Un temps de partage sur le vécu de la séance

Durée :   entre 45 minutes et une heure.

Votre bulle
  • Choisir un espace chez vous où vous vous sentez bien
  • Pour votre confort, privilégiez une tenue ample et confortable
  • Munissez-vous d’une bouteille d’eau, d’un plaid ou d’une petite couverture,
  • Prévoyez une chaise confortable et/ou un matelas de gymnastique

Séance sur rendez-vous

  • rdv individuel (1 heure)
  • 50 € TTC/séance
  • en visio

Conclusion

La préparation à l’accouchement est assurée par un professionnel de la santé, la sage-femme. Celle-ci effectue la surveillance médicale de la mère et de son bébé, avant et après l’accouchement.

Le sophrologue n’est pas un professionnel de la santé et ne donne aucun avis médical. Néanmoins, la sophrologie est une méthode complémentaire qui constitue une aide pertinente, pour accompagner la future maman.

⇒ apprendre à respirer, apprendre à se calmer et à se détendre, apprendre à gérer la douleur, gérer son stress et ses émotions…

Sources

Actualités web

  • https://www.medoucine.com/blog/preparation-a-laccouchement-avec-la-sophrologie-pourquoi/
  • MARTORY Julie, La sophrologie pendant la grossesse, art. rédigé le 27/10/2017, https://www.passeportsante.net/famille/grossesse?doc=sophrologie-grossesse

 

A découvrir aussi

  • BASTE Nathalie, Aide-mémoire – Sophrologie, Ed. Dunod, 2020, 328p.
  • SERRAT Carole, J’attends bébé avec la sophrologie, Ed. Larousse, 4 mai 2022, 160p.

 

Pour aller plus loin

  • ALIOTTA Catherine, Sophrologie et périnatalité – Manuel pratique: Manuel pratique, Ed. Interéditions, 25 avril 2019, 256p.
  • CHENE Patrick-André, Sophrologie & préparation à l’accouchement, Ed. Ellebore, 8 septembre 2020, 174p. 

Sophrologie & Douleur

Sophrologie & Douleur

La gestion de la douleur est un motif récurrent de consultation en sophrologie. La douleur peut s’immiscer partout, des céphalées aux lombalgies, en passant par les douleurs rhumatismales, l’arthrose, les douleurs chroniques, la fibromyalgie mais aussi les douleurs dues à des actes chirurgicaux per et post opératoires, sans oublier toute la palette des douleurs féminines et gynécologiques dont celles de l’accouchement.
L’expérience de la douleur fait partie intégrante de nos vies. Elle est ainsi souvent le seul moyen que notre corps trouve pour nous rappeler à l’ordre, nous alerter, pour nous dire l’importance de nous mettre à l’écoute de nous-mêmes.  Si elle se ressent dans le corps, elle se vit avec l’esprit.

Bien souvent, la douleur est considérée comme passagère, conséquence d’une maladie ou d’un traumatisme. Mais malheureusement, pour certains, elle se fait permanente et devient alors une maladie à part entière ou même un handicap invisible.

Quelle définition pour la douleur ?

Selon l’INSERM, la douleur est « une expérience sensorielle et émotionnelle désagréable difficile à quantifier et à qualifier. »

La douleur est à la fois une expérience sensorielle : la douleur se vit dans son corps ; et une expérience émotionnelle : c’est liée aux émotions.

Elle est à la fois universelle : tout le monde a fait l’expérience de la douleur, tout le monde a eu, a ou aura mal dans sa vie. Et pourtant la douleur c’est totalement individuelle.

  • Tout d’abord c’est invisible, il n’y a pas de trace, on ne voit rien.
  • Il est impossible de savoir ce que ressent la personne souffrante. Cette douleur ne peut pas être partagée. elle est difficile à décrire, à quantifier. C’est complètement subjectif.

Par conséquent, chacun a sa propre perception de la douleur. La tolérance à la douleur varie donc d’une personne à l’autre. De plus, elle a tendance à être amplifiée par les émotions négatives.

Que se passe-t-il dans notre corps quand nous avons mal ?

Dans le corps, nous avons partout des récepteurs sensoriels de la douleur, c’est-à-dire des « nocicepteurs ». Ils jouent le rôle de « senseurs » à la douleur. Ils font naître un message douloureux lorsqu’ils sont stimulés.

Mot-valise créé à partir du latin noceo (« nuire ») et de récepteur sur le modèle de l’anglais nociceptor, forgé par Charles Scott Sherington en 1906. Les nocicepteurs sont en fait des « traducteurs » de signal puisqu’ils « traduisent » un certain type de signal (coup de marteau sur un pouce) en un autre type (influx électrique douloureux).
Ces nocicepteurs interviennent :

  • quand c’est trop chaud
  • quand c’est trop froid
  • quand trop de pression, comme un coup de poing. Ils savent faire la différence entre une caresse et un coup trop fort.

Ils sont présents dans tout le corps : nous en avons sur la peau, dans les vaisseaux, dans les articulations, dans les muscles, dans les organes, dans les viscères… sauf dans le cerveau. En effet, c’est le seul endroit du corps où il n’y a pas de récepteurs à la douleur.

Ces nocicepteurs font naître un message douloureux lorsqu’ils sont stimulés. Cela fait une boucle : le nocicepteur alerte la moelle épinière qui alerte le cerveau qui envoie le signal douloureux.

La douleur aiguë signale un danger. Mais le seuil de sensibilité de l'alarme est déterminé par le cerveau. C’est lui qui détermine à à partir de quel niveau de nociception, le danger est réel et nécessite une réaction. La réaction a pour but de faire cesser l'exposition au stimulus et retrouver ainsi l'état de base.

Δ : Sauf dans une situation d’urgence, comme quand on se brûle la main, la douleur est utile, indispensable et vitale.

De la douleur aiguë à la douleur chronique...

Pourtant, parfois, la douleur devient chronique. Ce passage à la chronicité résulte d’une interaction complexe entre des facteurs biologiques, psychologiques et sociaux. 

Dans le cadre de douleurs chroniques, il n’est pas rare de retrouver une inadéquation entre le stimulus initial (par exemple : se pencher vers l’avant) et la réponse (une douleur lombaire intense).

=> l’alarme est trop sensible ou la réponse disproportionnée.

A la différence de la douleur aiguë, la douleur chronique persiste dans le temps : >3 mois.

Sur quelles douleurs peut agir la sophrologie ?

Nous sommes nombreux à nous plaindre du mal de dos. En prenant conscience de notre corps, en le remobilisant de manière douce, la sophrologie peut ainsi agir positivement sur les douleurs musculaires et les tensions.

Les différents maux de dos
  • La lombalgie : aussi appelée tour de rein, cette douleur se localise dans le bas du dos et peut s’étendre aux jambes.
  • La dorsalgie : ce sont les douze vertèbres dorsales qui sont concernées.
  • La sciatique : douloureuse, la sciatique concerne le membre inférieur situé sur le trajet du nerf sciatique. Elle peut être associée à une lombalgie et découle parfois d’une hernie discale, d’un traumatisme relatif à un accident ou d’arthrose lombaire.
  • La cervicalgie : la douleur est située au niveau du cou. Elle peut durer quelques jours ou plusieurs semaines et est souvent consécutive à une mauvaise posture ou à un traumatisme. Elle peut aussi être liée à de l’arthrose.
  • La cruralgie : cette douleur descend dans la fesse et parfois la hanche et le devant de la cuisse.

Mais pas seulement…

La sophrologie permet de gérer d’autres types de douleur comme :

Les différents maux de tête

Il existe différents types de maux de tête : les céphalées, les céphalées de tension et les migraines (ou céphalées pulsatiles).

  • Les céphalées sont des douleurs passagères que l’on ressent au niveau du crâne.

⇒ Les causes d’une céphalée sont extrêmement variées : stress ; fatigue ; surmenage ;  déshydratation ; exposition prolongée au soleil ; consommation d’alcool ; abus de médicaments…

  • Les céphalées de tension sont des douleurs diffuses pouvant durer entre 30 minutes et 7 jours. Elle se caractérise par une sensation d’étau autour du crâne. Les principales causes sont des tensions dans les muscles péri-crâniens, mais le stress est un facteur aggravant.
  • Enfin, la migraine est une douleur localisée sur un côté de la tête. Pulsatile, elle est ressentie comme modérée à sévère. Elle est gênante voire incapacitante lors des activités du quotidien. La migraine est souvent chronique, c’est-à-dire qu’elle apparaît de manière régulière. Les crises durent entre 4 heures et 3 jours. Elles s’accompagnent d’autres symptômes violents comme des nausées ou une sensibilité accrue au bruit et/ou à la lumière.

⇒ Les causes des migraines sont très variées : stress ; manque de sommeil ; surmenage ; consommation excessive d’alcool, d’aliments sucrés ou d’aliments gras ; fluctuations hormonales (cycle menstruel) ; abus de médicaments ; anxiété et dépression. La migraine peut également être héréditaire.

Ou encore…

les acouphènes ;  les douleurs chroniques ;  les rhumatismes ;  l’arthrose ;  les cystites ;  les douleurs dentaires ;  la tendinite ; les insuffisances respiratoires ; etc…

Elle permet également de soulager les douleurs engendrées par certaines pathologies telles que :

l’endométriose ; la polyarthrite ; la maladie de parkinson ; la sclérose en plaques ; la maladie de Crohn ; le cancer ; la fibromyalgie ; le burn out ; etc…

Par ailleurs, vous pouvez aller voir un sophrologue en prévention de la douleur avant une intervention chirurgicale, ou pour vous préparer à un accouchement par exemple.

En complément d’un suivi médical, la pratique de la sophrologie peut donc aider à soulager les douleurs chroniques, de tensions, celles dues au stress, ou à une mauvaise posture. Une bonne hygiène de vie est également souhaitable en prévention : une alimentation équilibrée et une activité physique quotidienne.

Ce que peut apporter la sophrologie…

La sophrologie vise à vous aider à accueillir et à accepter la douleur, inévitable dans la vie, afin de mieux la gérer, et même réussir à la réduire.

Avec la sophrologie, vous apprenez à :

  • gérer les émotions difficiles,
  • vous adapter au mieux à la maladie,
  • mieux vivre les traitements, les examens, les opérations… ou encore diminuer l’impact de leurs effets secondaires,
  • gérer la douleur,
  • activer votre vitalité,
  • rester positif,
  • mobiliser l’énergie nécessaire pendant votre parcours de soin,
  • redécouvrir votre corps en douceur et vous le réapproprier,
  • restaurer l’image de vous-même,
  • etc…

Ce que je vous propose…

La sophrologie, un outil pour gérer la douleur

La sophrologie caycédienne peut être définie comme « une technique psychocorporelle qui permet à une personne d’améliorer son mieux-être et de développer son potentiel.« 

Elle va utiliser trois moyens :

  • la respiration
  • le relâchement musculaire
  • la visualisation positive

Ces éléments combinés vont permettre de décontracter l’ensemble des muscles et créer les conditions propices à la mise en place de l’imagerie mentale.

Cette technique va permettre de détourner l’attention de la douleur vers une situation agréable.

Faites ce test rapide et découvrez si la sophrologie peut vous aider à mieux gérer votre stress et/ou anxiété ?

Séance sur rendez-vous

  • rdv individuel (1 heure)
  • 50 € TTC/séance
  • en visio

La sophrologie est une aide complémentaire, souvent en collaboration avec les professionnels de la santé qui accompagnent les personnes souffrantes (médecins, kinésithérapeutes, infirmières…).

La douleur ne peut être  réduite qu’aux seules causes lésionnelleselle est aussi subjective. En effet, chacun la ressent différemment. C’est une expérience personnelle et intime. C’est cet aspect personnel et intime du rapport à la douleur qui est au cœur de l’accompagnement via la sophrologie.

La gestion de la douleur suppose une prise en charge global, tant sur le plan du corps que de l'esprit, tant avec des traitements médicamenteux que des techniques non médicamenteuses.

Il s’agit par conséquent de jouer sur deux tableaux à la fois : diminuer la douleur et, en même temps, investir un mode de vie qui tienne compte de la présence de la douleur.

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