Gérer nos émotions, au mieux

Gérer nos émotions, au mieux

L’émotion est une énergie.

Elle nous dit quelque chose ; elle est un moteur

Le mot « Emotion » vient de l’ancien français « motion » qui signifie « mouvement », emprunté au latin « motio » signifiant  » action de mouvoir, mouvement, trouble, frisson (de fièvre) ».

Pourquoi apprendre à mieux gérer nos émotions ?

Apprendre à la reconnaître et à mettre des mots sur notre émotion est important. Mieux nous pouvons l’identifier, plus cela nous aidera à la gérer. L’idée est plutôt d’en faire quelque chose, que de l’inhiber, de la freiner, ou de la nier.

Aussi, nous devons apprendre à :

  • Eviter ou réduire ses effets néfastes comme par exemple, la perte de contrôle, la somatisation…
  • Choisir comment et jusqu’où vivre l’émotion : cela implique devenir plus autonome, être plus maître de sa vie.
  • Pouvoir privilégier des sentiments et émotions agréables et positives.

Il s’agit de développer notre « intelligence émotionnelle » (Daniel Goleman) ou notre « intelligence du cœur » (Isabelle Filliozat). La sophrologie nous aide à développer notre intelligence émotionnelle.

Comment apprendre à mieux gérer nos émotions ?

En sophrologie, nous développons la conscience de nos sensations et perceptions.

1 – Les sensations nous arrivent automatiquement. En effet, nous sommes par essence des récepteurs de sensations-informations.

Sensation vient de « sensasio = compréhension ». La sensation est la réaction du corps en réponse à une stimulation physique, qu’elle soit interne ou externe. C’est notamment capté par nos sens : vue, ouïe, odorat, toucher, goût.

La sensation peut être physique (froid, chaud, douleur physique, fourmillement…) ou psychologique (angoisse, stress, peur…).

2 – La perception de cette sensation est également automatique : notre cadre de référence, nos sentiments… agissent inconsciemment.

Le terme vient de « perceptio = action de recevoir ». En psychologie, elle consiste en une fonction par laquelle se représente les objets.

La perception d’un phénomène est une lecture de la réalité. Elle serait donc la représentation que nous avons, en fonction de notre propre cadre de référence, de notre vécu, de nos expériences, de nos croyances…

3 – D’où en sophrologie, l’importance de développer la conscience de nos sensations et la perception.

Il s’agit de prendre conscience des phénomènes et de les observer sans jugement.

La sensation serait donc une donnée objective et la perception, un phénomène subjectif.

Ainsi, une odeur (sensation) peut nous rappeler le souvenir d’une grand-mère (perception positive) ou au contraire une « Tatie Danielle » (perception négative).

En prenant conscience de nos sensations et perceptions, nous pouvons agir en amont sur nos émotions.

Mieux gérer nos émotions suppose d’avoir clarifié pour nous-mêmes la différence non seulement entre sensation et perception, mais aussi entre émotion et sentiment ; puis, de comprendre les mécanismes d’interaction qui existent entre ces 4 phénomènes.

 

Le sentiment est la fonction par laquelle un être humain peut évaluer, juger, apprécier la valeur des choses et des situations à partir de l’émotion.

Pouvons-nous gérer nos émotions ?

Pouvons-nous maîtriser nos émotions ? Faut-il les contrôler, les gérer ?

Les émotions sont vitales, elles nous permettent de nous adapter dans un monde en changement. Cela devient un problème lorsqu’elles sont inadaptées, disproportionnées ou encore excessives ; et qu’elles sont vécues comme une souffrance ou un déséquilibre.

1 – Si nous sommes incapables de contrôler nos émotions, nous pouvons :

  • Perdre le contrôle,
  • Développer des difficultés relationnelles,
  • Perdre en efficacité,
  • Développer des problèmes de santé.

Inversement une bonne gestion des émotions favorise la créativité, les relations, l’efficacité, la bonne santé…

2 – Contrôler nos émotions suppose d’agir à 3 niveaux :

  • Les manifestations corporelles enclenchées par le système nerveux sympathique au moment d’une émotion.

« En avoir plein de dos », avoir « la trouille au ventre », « se faire de la bile » « avoir les reins solides » sont autant d’expressions qui nous révèlent la relation étroite entre nos émotions et notre corps.

Lorsque nous sommes fiers, tristes ou heureux, nous éprouvons des sensations corporelles localisées dans des zones spécifiques de notre corps.

Carte des émotions_Source PNAS/Aaltoe

Les couleurs chaudes = zone du corps suractivée par l’émotion

Les couleurs froides = zone du corps affaiblie ou ralentie par l’émotion

 

 

Tous, nous connaissons la sensation de boule au ventre, de souffle coupé, d’étau qui se resserre… Ces manifestations corporelles liées aux émotions, nous pouvons les subir ou au contraire décider de les transformer de façon positive.

Pour cela, nous devons apprendre à agir sur notre système parasympathique. Accepter l’émotion, observer sa respiration, lâcher prise, se laisser aller à pleurer mobilisent ce système.

Selon Boon, Davrou et Macquet, stimuler le parasympathique engendre :

  • Un ralentissement du rythme cardiaque et respiratoire,
  • Une dilatation des artères,
  • Une diminution de la tension artérielle,
  • Une augmentation du péristaltisme intestinale,
  • Un freinage de la transpiration.

Si nous tentons de dominer, nier et repousser l’émotion, nous sommes pris dans un système antagoniste entre “vouloir” (qui stimule notre système nerveux sympathique et déclenche le stress) et “calmer” qui relève du système parasympathique.

Les techniques respiratoires et plus globalement de détente agissent sur cette fonction.

  • Le monologue intérieur (le mental),

  • Et les images persistantes.

Il nous faut arrêter les pensées qui tournent en boucle et les images qui envahissent le mental.

Comment pouvons nous agir ?

Pour cela, la sophrologie propose des outils qui détournent le mental de ce qui provoque et/ou entretient les émotions et sentiments.

Ces 3 mécanismes (manifestations corporelles, monologue intérieur et images persistantes) s’alimentent les uns les autres (cercle vicieux), entraînant des débordements émotionnels et l’installation de sentiments qui s’ils sont négatifs contribuent au mal-être et favorisent l’apparition de nouvelles émotions.

⇒Transformer nos émotions en sentiments positifs : La sophrologie nous aide à anticiper et réduire les émotions négatives en développant la conscience des sensations, sentiments et émotions agréables et positives (cercle vertueux).

Pour transformer nos émotions en sentiments positifs, en sophrologie, nous utilisons des techniques d’activation du positif et de visualisation.

⇒ #3 Créer sa bulle de bien-être

⇒ #4 Vidéo Les 7 couleurs

Apprendre à s’écouter, se centrer sur nos sensations physiques, nommer nos émotions, et les accepter avec bienveillance n’est pas chose facile. Devenir observateur sans juger et sans s’opposer nécessite un « apprentissage ».

Conclusion

Si les émotions sont vitales pour le bon fonctionnement du corps ainsi que pour mener une vie saine, il est néanmoins difficile de sortir seul d’une émotion qui prend le dessus. Une première étape est de prendre conscience de ses émotions et ensuite, de « se mettre en mouvement » pour les apaiser et retrouver son équilibre intérieur.

Le Shiatsu est un autre allié dans le rééquilibrage des émotions.

Le Shiatsu, de par son action directe sur la circulation de l’énergie dans les méridiens, a un impact à la fois sur le physique et le psychique. Il rééquilibre la circulation de l’énergie dans le corps et rétablit par la même occasion l’harmonie corps/esprit.

Après une séance de Shiatsu, nous pouvons observer :

  • Une respiration plus ample avec sensation de libération au niveau de la cage thoracique,
  • Une prise de recul qui peut se prolonger plusieurs jours par rapport à la situation stressante,
  • Un apaisement/détente/sérénité,
  • Un renforcement de l’ancrage,
  • Une sensation de légèreté,
  • Un visage plus souriant, ouvert.

Apprendre à maîtriser et mieux vivre nos états émotionnels, n’est pas un processus inné, mais cela se travaille… C’est là que la Sophrologie ou le shiatsu interviennent, parce qu’il n’est jamais trop tard pour passer à l’action !

Prenez rendez-vous !

 

 

Sources :

  • BOON H., DAVROU Y., MACQUET J.C, La Sophrologie, Retz : 1976.
  • FILLIOZAT Isabelle, L’intelligence du cœur, Paris : JC Lattès,5 mars 1997, 341p.
  • GOLEMAN Daniel, L’Intelligence émotionnelle (Emotional Intelligence: Why It Can Matter More Than IQ, 1996).
  • JEANNE Véronique, Comment tu te sens ? Apprenez à votre enfant à comprendre et apprivoiser ses émotions, Ed. DE BOECK SUP : 9 septembre 2020, 160p.
  • LEFEVRE-VALLEE Isabelle, La sophrologie par les contes : 5 histoires pour apprivoiser ses émotions et s’épanouir sereinement, Kiwi : 9 décembre 2020, 77p.

 

Mieux-être au féminin !

Mieux-être au féminin !

En Sophrologie et en Shiatsu, le corps est fondamental.

A la base de la Sophrologie caycédienne, se trouve l’écoute de nos sensations physiques et de nos émotions exprimées à travers notre corps. La Sophrologie nous invite à prendre conscience de notre corps, de ses limites, imperfections et nous permet de l’accepter tel qu’il est.

Le but ? Vivre harmonieusement avec notre corps. Arrêtons de le « maltraiter » ! Cessons de porter un regard désapprobateur sur notre corps, avec cette tendance à toujours nous trouver « trop » ou « pas assez ». Contemplons la femme que nous sommes !

Se sentir bien dans notre corps est une chose, mais il faut également se sentir bien dans notre tête. En effet, le corps et l’esprit interagissent en permanence. Insuffler une action positive sur notre corps a des répercussions positives sur notre esprit, et vice versa.

Un Shiatsu 100 % féminin nous permet également d’être plus présent à notre corps de femme, être en phase avec notre nature profonde.

Le Shiatsu a d’une part pour effet immédiat de relaxer le corps et de permettre à la conscience de s’apaiser, favorisant les sensations de légèreté et de bien-être. D’autre part, en rétablissant la circulation énergétique dans les méridiens, le Shiatsu dynamise le corps et optimise son adaptation à notre quotidien et dans les différentes étapes de notre vie de femme.

 

Quels sont les bienfaits du Shiatsu & de la Sophrologie dans la vie d’une Femme ?

– Se détendre et se relaxer,

– Renforcer le système de défenses naturelles de l’organisme,

– Accroître la souplesse corporelle et augmenter la mobilité articulaire, mais également…

Soulager les petits maux du quotidien :

– Troubles digestifs,

– Maux de tête,

– Mal de dos,

– Stress, manque d’énergie,

– Convalescence après une intervention ou une maladie,

– Dérèglements du sommeil,

– Problèmes de peau,

– Aide au sevrage tabagique,

– Migraine,

– Jambes lourdes,

– Symptômes liés à la ménopause,

– Règles douloureuses…

Signification du Symbole Yin et Yang

Signification du Symbole Yin et Yang

Pour beaucoup, nous connaissons le Yin et le Yang sous forme d’apposition voire d’opposition entre le Noir et le Blanc.

Et pourtant dans la philosophie chinoise qui est à la base de la pratique du Shiatsu, la théorie du Yin et du Yang offre une approche plus complexe et plus riche de notre univers.

Noir/Blanc, Yin Yang, une interprétation simple de l’Univers

Nous connaissons ces deux couleurs que nous retrouvons dans un cercle formant un tout.

Le ciel où se trouve le soleil est donc Yang, alors que la terre est Yin. En effet, les paysans dans la Chine Ancienne concevaient le ciel comme une voûte ronde, alors que la terre était constituée par parcelles de terre, de forme plate et carrée. Aussi, le rond est Yang et le carré, Yin.

Parce que le soleil se lève à l’Est et se couche à l’Ouest. Le premier est Yang et le second est Yin. Si nous regardons le Sud, l’Est est à notre gauche et l’Ouest est à notre droite (dans l’hémisphère nord). Dans la cosmologie chinoise, les points cardinaux étaient établis en regardant le Sud.

Le noir représente le Yin, tandis que le blanc représente le Yang.

Yin et Yang sont 2 éléments permettant d’interpréter le monde, les êtres, les choses qui nous entourent : couleurs, planètes, saisons, comportements, corps, symboles, etc… (lien vers tableau)

Ainsi, nous pouvons trouver l’origine la plus ancienne des interprétations Yin et Yang dans l’observation des paysans de l’alternance cyclique entre le jour et la nuit. Dans cette observation pragmatique, le jour correspond au Yang et la nuit, au Yin. Par extension, l’activité correspond au Yang, tandis que le repos est assimilé au Yin.

Le Yang et le Yin reposent donc sur l’observation d’une alternance entre toute chose. Si l’un correspond au soleil, à la clarté, à la lumière et à l’activité (Yang), l’autre correspond à la lune, à l’ombre, à l’obscurité et au repos (Yin).

Noir/Blanc, Yin Yang, une approche plus complexe de l’Univers

Le Yin Yang est formé de deux parties : une partie noire avec un point de couleur blanche, dans son arrondi et une partie blanche avec un point noir dans son arrondi, le tout dans un cercle.

Ce symbole représente l’interaction du Yin Yang :

  • en montrant leur complémentarité,
  • en montrant leur opposition,
  • en montrant que l’un donne naissance à l’autre,
  • en montrant que l’un contient une partie de l’autre.

Le cercle

Tout d’abord, le cercle extérieur symbolise l’univers dans lequel nous vivons et de façon plus large, le « Tout ».

Notre univers est mu par des forces contraires, qui en s’opposant, le font évoluer. De ce fait, le cercle signifie le mouvement perpétuel du monde, du fait des énergies.

L’intérieur du cercle, deux côtés opposés et surtout complémentaires

Le Yin et le Yang sont donc à prendre comme des morceaux faisant partie d’un tout. En effet, les formes en noir et blanc dans le cercle représentent l’interaction de deux énergies opposées, appelées « Yin » (noir) et « Yang » (blanc).

Combinées, ces forces sont à l’origine de tout ce qui se produit dans notre monde. Ce cercle renferme la dualité de tout ce qui existe, l’harmonie et l’équilibre au sein de l’univers.

La forme en « S » des sections noires et blanches du symbole symbolise elle-même le mouvement continuel de ces deux énergies. Les deux parties se partagent mutuellement l’espace, se complétant dans un cycle sans fin.

Il faut donc envisager le Yin Yang comme une sagesse de la vie en mouvement.

Bien que les énergies du Yin et du Yang soient opposées, elles s’attirent et se nourrissent. Aucune énergie n’est supérieure à l’autre, chaque énergie possède sa propre force et ses propres caractéristiques. Et elles travaillent ensemble : – Le féminin (Yin) est conçu pour être, ressentir, recevoir, et prendre soin de. -Le masculin (Yang) est naturellement bâti pour faire, réfléchir, accomplir, chasser et protéger.

Les deux points dans le Yin et le Yang

Nous pouvons remarquer les deux points à l’intérieur des formes, un noir dans la partie blanche et inversement. Ils sont là pour nous rappeler que dans l’univers comme dans la vie, rien n’est jamais absolu : rien n’est tout noir, rien n’est tout blanc.

En effet, dans chacune des forces opposées se trouve une petite partie de l’autre. En tout Yin, il y a du Yang et en tout Yang se trouve du Yin.

Le jour appartient au yang pour atteindre son apogée à midi. Puis, il décline pour laisser place au yin qui petit à petit se déploie, pour atteindre son apogée à minuit. Ainsi, tout phénomène peut tout en se situant dans une phase yang ou yin, contenir en même temps en le germe de la phase opposée.

Nous pouvons retrouver les mêmes caractéristiques dans le cycle annuel des saisons.

Printemps = Yang dans le Yin = croissance du Yang

Eté = Yang dans le Yang= apogée du Yang

Automne = Yin dans le Yang = croissance du Yin

Hiver = Yin dans le Yin = apogée du Yin

 

En somme, chaque chose a besoin de son contraire et chacune a besoin de l’autre pour exister.

Bien qu’ils représentent des phases opposées, le Yin et le Yang forment un tout et sont complémentaires. Le Yang port en lui le germe du Yin et réciproquement. Rien n’est jamais totalement Yin ou totalement Yang. Le Yang se transforme en Yin et réciproquement.
 

Conclusion

Alors que la théorie Yin/Yang permet de classer les phénomènes en deux aspects opposés et complémentaires, la théorie des 5 éléments qui en est le prolongement fait référence à 5 étapes de la transformation cyclique générée par l’alternance du Yin/Yang et par extension, à 5 modes d’expressions de la nature.

 

Utilisons la forme positive dans nos formulations quotidiennes !

Utilisons la forme positive dans nos formulations quotidiennes !

« Je n’y arriverai jamais ! », « Je ne me sens pas beau/belle ! », « Je ne suis pas fait pour ça ! », « Je ne mérite pas d’être aimé(e) ! »

Nos formulations négatives ont souvent un lien avec nos habitudes de vie, notre travail, des échecs répétitifs, des déceptions sentimentales récurrentes, ou des croyances que nous avons intégrées au fil du temps.

Si nous nous sentons en mal être, à cause de ces ruminations négatives, peut-être serait-il temps de penser autrement ?

Pourquoi abandonner les formulations négatives

Notre esprit est comme une éponge. Et ainsi, chaque mot pensé ou prononcé résonne, s’imprègne et vient petit à petit forger notre mental.

En effet, en formulant nos phrases avec des tournures négatives, nous prenons de mauvaises habitudes.

  • Nous oublions les points positifs ou nous les minimisons, au profit du Négatif. Ainsi, avons-nous tendance à voir le verre à moitié vide, plutôt qu’à moitié plein.
  • Nous créons chez notre interlocuteur des réactions émotionnelles et mentales, fermées.

Les formulations négatives, à travers les images qu’elles génèrent chez notre interlocuteur, risquent de le mettre sur la défensive : « Tu sais que je n’aime pas que tu sois en retard. » provoquera une plus grande contrariété chez celui-ci qu’un « Tu sais que j’aime que tu sois à l’heure. ». Pourtant le sens est le même. Sauf que dans un cas on perçoit la phrase comme un reproche, et dans l’autre comme un objectif.

  • Nos formulations négatives provoquent des images indésirables, voire toxiques dans notre esprit.

« Je n’arriverai jamais à rien…. », « Je se saurai jamais parler anglais… », « Je ne pourrais pas réaliser mon rêve… », toutes ces formules négatives répétées ancrent en nous une image dévalorisée de nous-mêmes et nous bloquent dans notre réalisation personnelle.

  • Chaque formulation négative renforce nos croyances négatives.

Plus ces formules sont intégrées, plus elles font partie de notre système de croyances et nous amènent à nous auto-saboter.

  • Les formules négatives entretiennent notre perception dévalorisée de nous-mêmes.

Que faire ? Une clé : la reformulation positive

Il s’agit d’en prendre conscience et de faire l’effort de reformuler. Dès que nous sommes sur le point de formuler une phrase sous une forme négative, il serait souhaitable de prendre un temps de réflexion pour rechercher une formulation compréhensible, positive et directe.

« Je n’ai pas terminé le travail que tu m’as demandé » ⇒ « J’ai réalisé 95% de ce que tu m’as demandé.« 

« Je n’aime pas lire. » => « J’aime les mangas et les livres d’aventures. »»

« Je ne parle pas très bien anglais. » => « Je peux encore progresser en anglais. »

Pour cela, cela suppose d’être un peu plus attentif à ce que nous voulons exprimer. Nous pouvons profiter de la reformulation positive pour approfondir notre message. En effet, passer d’une formulation négative à une formulation positive demande de définir le contexte et de l’exprimer.

Conclusion :

Il ne s’agit pas d’éliminer définitivement l’utilisation de la formulation négative du discours, mais d’en diminuer son recours et de l’utiliser à bon escient.

Lorsque nous prenons la décision d’utiliser la formulation négative, l’impact sera alors plus marqué auprès de nos interlocuteurs, puisqu’utiliser avec la volonté d’exprimer en conscience nos sentiments et émotions.

Pour approfondir :
Sources :

 

Notre « Carnet aux Sourires »…

Notre « Carnet aux Sourires »…

Une journée peut vite se teinter de négatif. En effet, nous sommes assez facilement perturbés par les imprévus, les aléas, des situations ou des mots qui nous irritent ou nous rendent tristes.

Nous  sommes  vite  emportés  par  le négatif, c’est facile pour nous de voir les points sombres d’une journée, d’un moment… Comme si notre cerveau était programmé à analyser le négatif de nos instants de vie et à les retenir.

Ici, il s’agit de modifier notre regard. Il s’agit d’apprendre à porter un nouveau regard sur ces situations, moments, instants qui se présentent nous… Faute d’être naturel, il nous appartient d’apprendre à développer ce nouveau sens identifiant le positif de notre vie.

Tenir notre « carnet aux Sourires » consiste justement à reconnaître que notre quotidien est fait d’une multitude de petits moments heureux, de jolies choses, de petits riens qui font du bien…

Pourquoi rédiger notre « carnet aux sourires »

C’est une façon simple et efficace d’apprendre à mieux se focaliser sur le positif de notre journée.

  1. Se nourrir de positif permet de réduire efficacement le stress.
  2. Le carnet-sourire, petit journal intime du positif permet de se remémorer les bons moments de nos journées ou d’en prendre conscience.

Quand ?

Le soir, prenons un temps pour écrire ce qui nous a rendus heureux aujourd’hui… Cela permet de nous concentrer sur des choses positives, sur les instants souriants de notre vie…

Comment ?

Quelques minutes pour noter ce qui vient…

  1. ce qui nous est arrivé de bien, d’heureux…
  2. ce qui nous a procuré une émotion positive : de la joie, de l’étonnement, de la détente, du plaisir…
  3. ce que nous avons réalisé et dont nous sommes fiers, qui nous apporte de la joie…
  4. ce qui nous a procuré de la confiance en nous ? de l’estime pour nous-mêmes…
  5. la manière dont nous nous sommes faits plaisir en faisant plaisir à quelqu’un…
  6. les choses agréables que nous avons vues, entendues, goûtées, touchées ou senties…
  7. tout bien-être que vous avez ressenti.

Dans notre carnet, nous pouvons écrire un mot, une phrase, un paragraphe, ou encore faire un dessin, coller une image… peu importe…

 

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