par S R | 10 Mai, 2021 | Handicap invisible ou caché
L’objectif de cette journée est de nous sensibiliser sur la situation des personnes qui souffrent de maladies orphelines et plus particulièrement de la Fibromyalgie, « le mal partout ».
La Fibromyalgie est reconnue par l’Organisation Mondiale de la Santé depuis 1992.
Historique
Le 12 mai de chaque année est désigné « Journée mondiale de la fibromyalgie » en l’honneur de Florence Nightingale. Née le 12 mai 1820 en Grande-Bretagne, elle est atteinte de fibromyalgie et du syndrome de la fatigue chronique. Elle exerce le métier d’infirmière lorsqu’elle contracte la Fibromyalgie vers l’âge de 35 ans. Malgré sa maladie, Florence Nightingale est à l’origine de la Fondation de la Croix Rouge Internationale, et elle fonde également la première école d’infirmières. Elle représente un symbole fort de résistance et de lutte contre la maladie.
Qui est Florence Nightingale ?
Florence était une infirmière dévouée, attentive non seulement à la souffrance des soldats et autres malades défavorisés sous ses soins, mais aussi aux conditions sanitaires de leur environnement. Passionnée par les mathématiques, elle a contribué au développement de la statistique médicale, en particulier les diagrammes circulaires. En 1896, Florence Nightingale, très malade, n’arrive plus à se déplacer par elle-même. Elle passe les treize dernières années de sa vie clouée au lit. Elle continue néanmoins de lutter pour l’amélioration du niveau des soins et de la santé. Elle décède en 1910 à Londres, à l’âge de 90 ans. Elle a écrit près de 200 livres, rapports et brochures sur la situation sanitaire dans l’armée, les conditions de vie en Inde, les hôpitaux civils, les statistiques médicales et les soins infirmiers.
Qu’est-ce que la fibromyalgie ?
Maladie chronique, la fibromyalgie se caractérise par des douleurs diffuses, générales et persistantes, aggravées par le Froid, l’Humidité et l’Effort. Une condition douloureuse pouvant devenir invalidante. À cela s’ajoutent des problèmes de sommeil, de digestion, de troubles d’humeur et même de mémoire.
Il s’agit d’une maladie invisible.
- 9 malades sur 10 sont des femmes,
- principalement entre 35 et 45 ans,
- touché(e)s en pleine période professionnelle,
- Hypersensibilité,
- Hyperactivité.
Un « fibromyalgique » perçoit la douleur d’une façon beaucoup plus intense. Loin d’être un malade imaginaire, il vit la douleur au quotidien.
Des études récentes montrent qu’il pourrait s’agir d’un dysfonctionnement des mécanismes centraux de contrôle de la douleur.
On retrouve souvent :
- Un sommeil non reposant ; fatigue et raideur au lever,
- Des maux de tête » ordinaires » ou fortes migraines,
- Des troubles digestifs, diarrhées et/ou constipation, ballonnements et/ou nausées,
- Des troubles génito-urinaires,
- Des états dépressifs ou d’anxiété (plus souvent la conséquence que la cause de la fibromyalgie).
Ces symptômes sont aggravés par le stress, les émotions, par un manque ou excès d’activité physique ou par un travail trop contraignant ou des tâches répétitives.
Situation en France
De nombreuses personnes ne sont pas encore diagnostiquées à cause de la prise en compte insuffisante des douleurs et des épuisements durables inexpliqués. Cette situation laisse les personnes atteintes, et leurs familles dans la souffrance et le désarroi.
On estime entre 2 et 5% (voire parfois 8 %) la part de la population française touchée soit environ 2 millions de personnes concernées directement ou indirectement, dont 200 000 dans un état grave, voire invalidant. Aux Etats-Unis, elle représente près d’un cas sur dix d’invalidité.
Apprendre à vivre avec la fibromyalgie
« La fibromyalgie ne disparaît jamais, on apprend juste à vivre avec. » (Madame Fibromyalgie)
Les techniques psychocorporelles et énergétiques peuvent aider les personnes atteintes de fibromyalgie à se relaxer sur les plans physique et moral. Elles leur apprennent à ne plus subir leur douleur et peuvent améliorer notablement leur qualité de vie.
« On perd beaucoup d’énergie en luttant contre la maladie, autant garder nos forces pour profiter pleinement de ce que la vie peut nous offrir. » (Madame Fibromyalgie)
La Sophrologie : « reprendre le contrôle du corps puis du mental ».
Selon le Dr Dominique Servant, psychiatre, spécialiste du stress : « La sophrologie offre de larges possibilités d’intervention, aussi bien sur la douleur physique que sur les souffrances morales qui y sont associées. »
Ainsi, la pratique de la sophrologie va permettre de renouer avec CE corps qui souffre et qui est souvent considéré comme un ennemi, et donc de se rapproprier SON corps : nouvelle perception.
Ces outils sophrologiques n’agissent pas sur la cause de la douleur mais sur la sensation et la perception de la douleur. Par ailleurs, en développant une gestion efficiente de la douleur, nous agissons sur notre charge de stress que nous diminuons, permettant ainsi au corps de récupérer et de retrouver de l’énergie.
« La sophrologie apprend à faire face à ses émotions, à aborder la maladie différemment pour ne plus la subir. La personne reprend confiance en elle et gagne en qualité de vie. C’est un excellent complément », conclut le Dr Servant.
La Méditation
Apprendre à méditer peut donner des résultats dans la gestion de la douleur chronique. En effet, la méditation peut permettre de reprendre le contrôle sur celle-ci. Avec la méditation, nous apprenons à focaliser notre attention sur le moment présent et à analyser les sensations ressenties avec détachement.
Approche énergétique avec le Shiatsu le Shiatsu
Par l’approche énergétique, il est possible à la personne fibromyalgique de retrouver une certaine harmonie.
En effet, nous recevons :
– Un apport d’énergie : L’énergie est le carburant pour permettre de se mettre en mouvement :
- gérer notre maladie,
- entreprendre des changements,
- faire de nouveaux projets…
– Une stimulation sur le moral :
- diminuer nos sensations de stress, de dépression,
- renforcer nos énergies positives, notre envie de vivre,
- combattre, ressentir, comprendre, rayonner, aimer et échanger, communiquer, avoir les idées claires…
– Un travail sur les tensions et les mémoires :
Lorsque nous vivons des situations générant du stress, nous avons tendance à absorber la charge émotive de la situation. Notre système devient surchargé. Cette lourdeur fait en sorte que nos idées sont moins claires et moins vives. Nous avons plus de difficulté à évaluer nos options pour diriger notre vie. Nos organes aussi fonctionnent plus difficilement et la fatigue s’installe.
Il est possible de retrouver notre équilibre naturel en libérant le système de sa surcharge. Ainsi, le shiatsu est une technique qui défait les nœuds dans les muscles, et dénoue les blocages énergétiques. Une personne ayant reçu un ajustement énergétique retrouve une certaine légèreté, et lui donne la possibilité de reprendre un peu le contrôle de son corps.
Conclusion :
Selon Luc Bodin, docteur en médecine et formateur-conférencier, les fybromyalgiques avant d’être malades étaient des personnes généralement « superactives, impatientes, voire perfectionnistes qui travaillaient beaucoup au détriment même de leur santé. » La maladie a mis un frein, les a stoppé net dans ce processus de sur-activités, du « j’en fais toujours plus ». Elle les a obligés « à se reposer, à réfléchir et à changer… C’est peut-être la cause véritable de cette maladie : changer pour se mettre en harmonie avec ses aspirations profondes et revivre sur d’autres bases. »
En retrouvant notre équilibre physique et émotif, nous reprenons les commandes de notre vie.
N’attendons pas que notre corps nous lâche, faisons ajuster notre énergie dès maintenant !
Important pour finir cette présentation
L’accompagnement que nous vous proposons est un travail de synergie avec la médecine, en aucun cas n’arrêter votre traitement médical sans l’avis de votre médecin.
Sources :
- BODIN Luc, Découvrir le sens caché des maladies, Pour obtenir une guérison complète et retrouver son chemin de vie, Ed. Guy Trédaniel, 2018
- SERVANT Dominique, Relaxation et Méditation, Trouver son équilibre émotionnel, Ed. Odile Jacob, 2007
- SERVANT Dominique, Soigner le stress et l’anxiété par soi-même, Ed. Odile Jacob, 2009
- https://madamefibromyalgie.com/
- https://fibromyalgiesos.fr/
par S R | 12 Mai, 2020 | Handicap invisible ou caché
La fibromyalgie est une maladie chronique qui dure depuis plus de 3 mois. Elle est caractérisée par des douleurs musculaires diffuses associées à des points douloureux précis.
C’est une maladie reconnue par l’Organisme Mondiale de la Santé depuis 1992. Néanmoins, en France, la personne fibromyalgique peut encore être considérée comme un « malade imaginaire ».
La fibromyalgie affecte environ 3% de la population dont 75% de femmes.
Fibro : tissu fibreux (ligaments, tendons)
Myo : muscles Algie : douleurs
« Maladie de la douleur »
L’installation de la fibromyalgie peut être brutale (suite à un stress, un traumatisme…) ou progressive. Ce type de douleur évolue pendant des mois, voire des années. Ainsi, le monde médical pense actuellement qu’il s’agit d’un dysfonctionnement des mécanismes centraux du contrôle de la douleur qui crée un état d’hypersensibilité.
La personne fibromyalgique peut présenter des symptômes associés tel la raideur matinale, une fatigue importante dès le réveil, un sommeil non récupérateur, des troubles digestifs, des céphalées, vertiges…
On constate égaiement une hypersensibilité des sens (température, lumière, bruit, odorat) et des émotions (anxiété, dépression).
Sa reconnaissance est rendue complexe et fastidieuse car reposant sur un diagnostic d’élimination. Elle suppose de pratiquer au préalable tous les examens afin d’éliminer d’autres pathologies, comprenant des symptômes communs, comme la polyarthrite rhumatoïde, la spondylarthrite ankylosante, l’arthrose, le lupus…
Une prise en charge multidisciplinaire
La prise en charge thérapeutique repose sur une approche multidisciplinaire associant des mesures non médicamenteuses et des traitements allopathiques.
Le malade doit être considéré dans sa globalité : physique, psychologie, sociale et affective. Il est important que le suivi se fasse en collaboration avec le médecin, dans une relation de confiance et d’écoute.
Il s’agit de mettre en évidence non seulement les douleurs par l’examen clinique (intensité, localisation, fréquence, handicaps et invalidités générés) mais aussi de mesurer son impact sur l’état psychologique de la personne.
La fibromyalgie est une maladie qui lie de façon intime le corps et l’esprit. La douleur perturbe le corps et amenuise les défenses de l’esprit.
Accepter sa souffrance sans se résigner
Il est parfois difficile d’admettre la maladie avec ce qu’elle engendre comme répercussions personnelles, psychologiques et professionnelles. Accepter une douleur persistante, qui ne se voit pas et qui existe pourtant, est difficile mais un passage obligé si on souhaite aller mieux.
Cela ne signifie pas être résigné mais suppose plutôt qu’en acceptant, pour l’instant, d’être diminué, contrarié ou fatigué à cause de la douleur, on va mettre en place des stratégies. En effet, on ne peut pas faire face efficacement à la douleur si on la contourne, si on nie son existence et ses conséquences. La douleur fait partie de vous, il faut l’accepter et prendre conscience de la place qu’elle joue dans votre vie.
Relation avec l’entourage
Lorsque l’on n’accepte pas son état et que l’on manifeste tous les signes de la douleur, cela modifie les relations avec les autres et favorise la lassitude et l’évitement.
Il est important que votre entourage soit informé car son attitude de compréhension peut vous aider et est essentielle à la réorganisation de la vie quotidienne. Il doit vous encourager et vous aider à gérer au mieux votre état sans nier totalement votre douleur.
Il évitera de vous surprotéger ce qui vous enfermerait dans la maladie et vous fragiliserait face à votre douleur.
Le caractère subjectif de la douleur est un piège car les autres ne la ressentent pas et peuvent douter de sa présence. Pourtant votre douleur et son ressenti sont bien réels.
Retentissement psychologie
Au fil du temps, la douleur va entraîner un retentissement psychologique : anxiété, insomnie, irritabilité, replis sur soi, désintérêt voire dépression. Ces réactions contribuent à entretenir la douleur et constituent un cercle vicieux.
Le système de gestion de stress sature. Aussi la personne fibromyalgique doit impérativement apprendre à gérer son stress par :
- Une hygiène de vie adaptée,
- Une relaxation physique et mentale,
- Une revalorisation socioprofessionnelle, familiale, personnelle.
- Une activité physique de ré-entrainement à l’effort pratiquée régulièrement, dans la limite du raisonnable du seuil douloureux.
Ces activités sont nécessaires pour éviter l’affaiblissement musculaire et mental qui entraînerait une recrudescence des symptômes.
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Maladie montrant que le corps et l’esprit sont liés, il est possible d’obtenir une évolution favorable et régressive de la fibromyalgie si les actions sont menées dans toutes les composantes de la vie de la personne touchée : physique et psychologique, personnelle et professionnelle.
par S R | 10 Oct, 2019 | Handicap invisible ou caché
Dyslexie, Dysphasie, Dyscalculie, Dyspraxie, TDAH, désignent des troubles des apprentissages, pouvant être invalidants et créer une gêne dans le quotidien de l’enfant.
Même si aujourd’hui, ces troubles sont reconnus, leur impact sur la vie de l’enfant reste difficile à gérer. Ainsi, à l’école, leur prise en compte reste insuffisante.
La sophrologie est une méthode efficace dans l’accompagnement des troubles « Dys ». Elle offre la possibilité à l’enfant « Dys » de mieux vivre sa scolarité. Ainsi, il retrouve confiance en ses capacités et sa joie de vivre. Les rapports avec son entourage s’améliorent.
Par ailleurs, un enfant « Dys » sera un adulte « Dys ». En effet, le trouble ne part jamais. Apprendre à gérer ce fonctionnement différent favorise le développement de qualités ou ressources positives insoupçonnées.
Qui est l’enfant « dys » ?
Dans son quotidien, l’enfant « Dys » rencontre de nombreuses problématiques, propices au décrochage scolaire :
- Difficulté à se concentrer, à rester en place, à se mettre au travail,
- Difficulté à réaliser certaines tâches comme lire, écrire, compter, calculer,
- Problème de motricité,
- Perte de confiance en ses capacités,
- Démotivation…
En réaction à ces troubles, l’enfant réagit souvent par des phases d’abattement ou même d’agressivité envers lui-même ou ses proches.
L’enfant « Dys » vit en fait un trouble spécifique de l’apprentissage. Scolarisé normalement, il ne présente aucun déficit intellectuel. Pourtant, il a un trouble qui peut l’handicaper. En effet, il n’apprend pas comme les autres. S’il n’est pas compris et aidé, l’enfant va le plus souvent s’enfermer dans une spirale d’échec.
La Sophrologie accompagne les troubles de l’apprentissage de l’enfant « Dys »
Méthode psycho-corporelle, douce et écologique, la sophrologie aide l’enfant à se réapproprier son corps. Elle favorise également sa « relecture » du temps et de l’espace. En effet, l’enfant, par l’intermédiaire d’exercices dynamiques et de la visualisation positive, va petit à petit se reconnecter à ses ressources : qualités, forces, compétences.
Parce qu’ils ne sont pas anodins, ces troubles se doivent d’être accompagnés par une pédagogie adaptée, en plus des thérapies brèves. La sophrologie est une pratique complémentaire au travail des spécialistes, tels l’orthophoniste, le psychologue, le psychomotricien. Elle ne s’y substitue pas.
L’entrainement et l’assiduité dans les exercices en Sophrologie favorisent l’intégration progressive de la pratique. Ils visent également à amener l’enfant à l’autonomie.
Ainsi, dans les troubles « Dys », la sophrologie intervient positivement à 2 niveaux :
- dans la prise de conscience de soi : la sophrologie va aider l’enfant « Dys » à prendre conscience de son corps, de ses sens, de sa présence au monde. Ainsi, l’enfant apprend à se reconnecter à son corps.
- dans la gestion de ses émotions et l’acceptation des difficultés rencontrées : en apprenant à mieux gérer ses émotions et son stress, l’enfant va pouvoir développer la confiance et l’estime de soi.
Plus concrètement, la sophrologie :
- réveille chez l’enfant certaines capacités comme développer sa mémoire, son attention, sa concentration.
- permet d’aborder plus sereinement ses apprentissages, en l’aidant à se poser et à s’ancrer.
- apprend à l’enfant à vivre des temps de pause : apprentissage d’un temps d’intégration pour une leçon, un exercice.
- lui permet de gérer son temps de travail et de mieux s’organiser, grâce à la visualisation.
- lui apprend à évacuer les tensions corporelles et les émotions négatives.
- favorise la gestion des situations difficiles ou redoutées, en lui faisant adopter une posture plus positive.
- améliore également sa conscience du schéma corporel dont l’importance dans la maîtrise des gestes est essentielle.
- l’aide à surmonter son stress lors des situations qui sont complexes pour lui : dictées, évaluations…
- lui redonne confiance en lui et aussi dans son entourage.
Et enfin, astuce à tester… : « Stop… Pause… Action »
- Stop : arrêtez-vous, comme si vous étiez une statue.
- Pause : mettez votre corps dans une posture confortable et respirez tranquillement (3 respirations lentes).
- Action : remettez-vous en mouvement, en essayant d’éviter toute précipitation.
En devenant l’acteur de ses apprentissages, de son comportement et de ses émotions, n’est-ce pas ainsi que l’enfant « Dys » pourra surmonter son handicap ?
Sources :