La fibromyalgie, « le mal partout »

La fibromyalgie, « le mal partout »

La fibromyalgie est une maladie chronique qui dure depuis plus de 3 mois. Elle est caractérisée par des douleurs musculaires diffuses associées à des points douloureux précis.

C’est une maladie reconnue par l’Organisme Mondiale de la Santé depuis 1992. Néanmoins, en France, la personne fibromyalgique peut encore être considérée comme un « malade imaginaire ».

La  fibromyalgie affecte environ 3% de la population dont 75% de femmes.

Fibro : tissu fibreux (ligaments, tendons)

Myo : muscles Algie : douleurs

« Maladie de la douleur »

L’installation de la fibromyalgie peut être brutale (suite à un stress, un traumatisme…) ou progressive. Ce type de douleur évolue pendant des mois, voire des années. Ainsi, le monde médical pense actuellement qu’il s’agit d’un dysfonctionnement des mécanismes centraux du contrôle de la douleur qui crée un état d’hypersensibilité.

La personne fibromyalgique peut présenter des symptômes associés tel la raideur matinale, une fatigue importante dès le réveil, un sommeil non récupérateur, des troubles digestifs, des céphalées, vertiges…

On constate égaiement une hypersensibilité des sens (température, lumière, bruit, odorat) et des émotions (anxiété, dépression).

Sa reconnaissance est rendue complexe et fastidieuse car reposant sur un diagnostic d’élimination. Elle suppose de pratiquer au préalable tous les examens afin d’éliminer d’autres pathologies, comprenant des symptômes communs, comme la polyarthrite rhumatoïde, la spondylarthrite ankylosante, l’arthrose, le lupus…

Une  prise en charge multidisciplinaire

La prise en charge thérapeutique repose sur une approche multidisciplinaire associant des mesures non médicamenteuses et des traitements allopathiques.

Le malade doit être considéré dans sa globalité : physique, psychologie, sociale et affective. Il est important que le suivi se fasse en collaboration avec le médecin, dans une relation de confiance et d’écoute.

Il s’agit de mettre en évidence non seulement les douleurs par l’examen clinique (intensité, localisation, fréquence, handicaps et invalidités générés) mais aussi de mesurer son impact sur l’état psychologique de la personne.

La fibromyalgie est une maladie qui lie de façon intime le corps et l’esprit. La douleur perturbe le corps et amenuise les défenses de l’esprit.

Accepter sa souffrance sans se résigner

Il est parfois difficile d’admettre la maladie avec ce qu’elle engendre comme répercussions personnelles, psychologiques et professionnelles. Accepter une douleur persistante, qui ne se voit pas et qui existe pourtant, est difficile mais un passage obligé si on souhaite aller mieux.

Cela ne signifie pas être résigné mais suppose plutôt qu’en acceptant, pour l’instant, d’être diminué, contrarié ou fatigué à cause de la douleur, on va mettre en place des stratégies. En effet, on ne peut pas faire face efficacement à la douleur si on la contourne, si on nie son existence et ses conséquences. La douleur fait partie de vous, il faut l’accepter et prendre conscience de la place qu’elle joue dans votre vie.

Relation avec l’entourage

Lorsque l’on n’accepte pas son état et que l’on manifeste tous les signes de la douleur, cela modifie les relations avec les autres et favorise la lassitude et l’évitement.

Il est important que votre entourage soit informé car son attitude de compréhension peut vous aider et est essentielle à la réorganisation de la vie quotidienne. Il doit vous encourager et vous aider à gérer au mieux votre état sans nier totalement votre douleur.

Il évitera de vous surprotéger ce qui vous enfermerait dans la maladie et vous fragiliserait face à votre douleur.

Le caractère subjectif de la douleur est un piège car les autres ne la ressentent pas et peuvent douter de sa présence. Pourtant votre douleur et son ressenti sont bien réels.

Retentissement psychologie

Au fil du temps, la douleur va entraîner un retentissement psychologique : anxiété, insomnie, irritabilité, replis sur soi, désintérêt voire dépression. Ces réactions contribuent à entretenir la douleur et constituent un cercle vicieux.

Le système de gestion de stress sature. Aussi la personne fibromyalgique doit impérativement apprendre à gérer son stress par :

  • Une hygiène de vie adaptée,
  • Une relaxation physique et mentale,
  • Une revalorisation socioprofessionnelle, familiale, personnelle.
  • Une activité physique de ré-entrainement à l’effort pratiquée régulièrement, dans la limite du raisonnable du seuil douloureux.

Ces activités sont nécessaires pour éviter l’affaiblissement musculaire et mental qui entraînerait une recrudescence des symptômes.

****

Maladie montrant que le corps et l’esprit sont liés, il est possible d’obtenir une évolution favorable et régressive de la fibromyalgie si les actions sont menées dans toutes les composantes de la vie de la personne touchée : physique et psychologique, personnelle et professionnelle.

 

 

 

#6 vidéo Le lac calmant

#6 vidéo Le lac calmant

Le lac, représentation du calme !…

Symboliquement le lac représente une étendue d’eau paisible.

Cette technique peut être réalisée en position couchée.

Elle permet de faire le point sur nos agitations internes, pour les accepter et gagner en sérénité.

Aidons notre mental à s’apaiser en imaginant un lac.

Installons-nous confortablement et fermons nos yeux.

Prenons conscience des différents points de contact de notre corps, au niveau des pieds, au niveau des fesses, au niveau du dos…

Sentons notre souffle… l’air frais qui entre et… l’air tiède qui sort…

Se relier à notre souffle c’est se relier à la vie en nous…

Laissons se faire notre respiration, sans rien changer, sans jugement, avec bienveillance… accueillons…

Si des pensées viennent à nous entraîner au loin… et… c’est normal… Doucement, ramenons notre attention sur notre respiration…

Relâchons notre visage… notre dos… nos bras et nos mains…

A chaque respiration, nous sommes un peu plus détendus…

Relâchons nos jambes et nos pieds…

Et à chaque respiration, un peu plus détendu… Laissons aller nos tensions au rythme de nos expirations…

Nous pouvons maintenant imaginer un lac…

Comment est ce lac ? Quel est le moment de la journée ? Y-a-t-il des couleurs, une luminosité ? Quelle est la végétation autour du lac ? Est-ce que nous entendons un clapotis ? Ou des chants d’oiseaux ? L’air que nous respirons a-t-il une odeur particulière ?

Nous pouvons observer le lac de plus près… Dans un lac calme souvent l’eau est transparente, la surface est lisse… Parfois le vent agite la surface du lac… tout comme les pensées et les émotions qui tournent dans notre tête…

Nous observons le calme de ce lac… la sérénité qui s’en dégage, la tranquillité… Est-ce que ce calme se reflète en nous ? Où est-ce qu’il se manifeste ? Dans quelle partie de notre corps ?

Avec ce lac paisible, nous nous imprégnons du calme profondément… au niveau des sensations dans notre corps…

Peut-être que notre cœur bat plus calmement…

Prenons conscience du calme que ce lac évoque en nous…

Si une tempête se déchaîne en surface… le fond du lac reste tranquille… Nous nous connectons à cette sérénité qui habite tout au fond de nous… un calme auquel nous pouvons nous relier chaque fois que c’est bon pour nous… utile… bienfaisant…

Ce ressenti du lac ouvre cet espace loin des préoccupations, des inquiétudes, des émotions… colère, tristesse ou peurs… Quelles sont nos sensations ? Nettes ou presque imperceptibles… Nous accueillons…nous observons…

Dès que nous en avons besoin, à un moment de stress, avant une rencontre, voilà… Cette image et ce ressenti du lac peuvent nous aider comme un réflexe de calme que nous installons dès maintenant…

Nous pouvons le réactiver quand nous en ressentons le besoin, de la manière qui nous convient le mieux avec les sensations, mots ou images que nous conviennent le mieux.

Ainsi, nous nous ressourçons efficacement et rapidement.

Puis nous revenons tout doucement à notre respiration… Nous prenons notre temps…

Puis nous ramenons progressivement de l’énergie dans tout le corps…

Et quand c’est bon pour nous, nous ouvrons nos yeux, avec un grand sourire…

#5 vidéo La Main apaisante

#5 vidéo La Main apaisante

 

Je vous propose aujourd’hui, une petite séance de sophro-ludique que j’ai appelée la main apaisante.

Elle s’adresse notamment aux enfants pour qu’ils puissent se détendre grâce à un petit exercice ludique de respiration…

Assis sur notre chaise, nous nous installons confortablement… les pieds bien ancrés, le dos bien droit, la tête dans l’axe…

 

Par exemple, si nous sommes droitier…

Nous plaçons notre main gauche grande ouverte devant nous… nous regardons la paume de notre main, nos doigts en l’air.

Nous allons dessiner le contour de notre main, en nous appuyant sur notre respiration.

Pour cela,

Nous plaçons à la base de notre petit doigt, l’index de notre main droite…

Nous inspirons l’air par le nez, notre doigt remonte le long du petit doigt…

Puis nous expirons doucement l’air par la bouche, en redescendant notre doigt le long du petit doigt, vers l’intérieur.

Et enfin nous faisons une petite pause dans le creux…

Nous inspirons, toujours l’air par le nez  et nous remontons le long de l’annulaire… puis nous expirons en descendant… Pause dans le creux…

Nous inspirons…. notre doigt monte le long du majeur… puis nous expirons… notre doigt redescend… Pause dans le creux…

Inspiration, le doigt monte, le long de l’index… puis nous expirons… notre doigt redescend… Pause dans le creux…

Inspiration, le doigt monte, le long du pouce… puis nous expirons… notre doigt redescend… Pause dans le creux du poignet…

Inspire / Petit doigt / Expire

Inspire / Annulaire / Expire

Inspire / Majeur / Expire

Inspire / Index / Expire

Inspire / Pouce / Expire

3 fois…

Pause d’intégration : accueil des sensations

Nous nous préparons maintenant à notre reprise…

Bougons légèrement les pieds, les mains…

Frottons-nous le visage, les bras…

Baillons, étirons-nous…

Profitons, sourions…

 

 

 

Mal invisible… Ce qu’il faut savoir sur l’endométriose !

Mal invisible… Ce qu’il faut savoir sur l’endométriose !

Au mois de mars, parlons de l’Endométriose

 

2 à 4 millions de femmes en France sont touchées par l’endométriose. Douleurs pelviennes, règles abondantes, fatigue extrême… Mal invisible, ses conséquences sur la qualité de vie et la fertilité peuvent être importantes.

Endométriose & Mal invisible

Que faire ?

Le traitement consiste essentiellement à soulager la douleur.

L’endométriose n’est traitée qu’en cas de douleurs, d’infertilité ou d’endométriome (kyste).

La solution chirurgicale est le seul recours possible quand l’endométriose a causé trop de dégâts ou que les médicaments sont inefficaces, 

Face aux douleurs que l’endométriose impose à l’organisme, la femme a du mal à retrouver une harmonie avec son corps, à l’accepter et à le percevoir autrement que malade.

Avec la sophrologie, la femme peut retrouver un lien avec son corps, au-delà de la douleur et la maladie : la relaxation, la détente musculaire et la respiration aident à trouver un apaisement.

Les bénéfices varient en fonction de la façon dont la sophrologie résonne chez la femme. Néanmoins, pour être efficace, la sophrologie doit se pratiquer de façon régulière, par petites touches : une pause de relaxation de dix minutes une fois dans la journée, avec une prise de conscience de ses appuis corporels, de sa respiration et un étirement suffit à se réapproprier son corps et à avoir le sentiment qu’il est nôtre, au-delà de la maladie.

La sophrologie permet une « présence à soi »’ dans une conscience de son corps. C’est cette présence qui va favoriser la sensation de reprendre le contrôle de soi et de son corps face à l’endométriose.

Endométriose & Sophrologie

Pour en savoir plus :

Associations en France qui rassemblent autour de l’endométriose:

Ou encore :

Célia Fertilité & Kaluxia

 

Si vous êtes intéressé(e)s, merci de me contacter :

07 81 87 97 15

kaluxia31@gmail.com

#4 Vidéo Les 7 couleurs

#4 Vidéo Les 7 couleurs

 

Nous allons apprendre à nous détendre et prendre le temps d’apprécier les petites choses que nous offre la vie…

Installation

Nous nous installons confortablement…

Nous pouvons fermer nos yeux… nos oreilles […]

Nous rentrons dans notre monde intérieur…

Confortablement installés…

Nous prenons conscience des points de contact de notre corps : nos pieds… nos fesses… notre dos… notre tête…

Maintenant, nous allons porter notre attention sur notre respiration…

Respirons librement…

A l’inspire, l’air entre par nos narines… A l’expire, l’air sort par notre bouche…

Sentons également le va et vient de notre ventre au rythme de notre respiration…

Si des pensées apparaissent, nous les regardons simplement passer comme des nuages… comme un film extérieur, sans nous y  attarder, nous y attacher… nous accueillons simplement ce qui se présente….

Nous nous concentrons sur notre tête… notre visage…

A chaque respiration, nous sommes un peu détendus, un peu relâchés…

Nous laissons entrer en nous le calme et la paix…

 Nous pouvons porter notre attention sur notre nuque et notre cou

Nous pouvons sentir toutes les tensions de notre cou qui se relâchent… notre gorge…

A chaque respiration, la détente s’installe un peu plus…

Et naturellement, nos épaules vont retomber… ainsi que nos bras, nos avants bras, nos mains, nos doigts… La détente glisse jusqu’au bout des doigts…

Nous laissons notre dos se détendre complètement, tous les muscles de notre dos, dans haut jusqu’en bas, doucement….

A chaque respiration, nous sommes un peu détendus, un peu relâchés…

Nous détendons notre thorax, notre poitrine et à l’intérieur notre cœur bat calmement et régulièrement…

A chaque respiration, nous sommes un peu détendus, un peu relâchés…

Puis, nous relâchons notre ventre

Nous sentons notre ventre se gonfler à l‘inspire et se dégonfler à l’expire… telle une vague… à notre rythme…

Nous sommes parfaitement calmes et détendus…

A chaque respiration, nous sommes un peu détendus, un peu relâchés…

Nous pouvons ressentir les muscles de nos fesses qui se relaxent….

La détente glisse doucement dans nos cuisses… nos mollets… nos pieds jusqu’au bout des orteils…

A chaque respiration, la détente s’installe un peu plus…

Tout notre corps est détendu et relâché… de la tête jusqu’aux pieds…

Agréable perception de toute notre corporalité, sans tensions…

Prenons un temps pour ressentir tout ce qui nous vient en termes de sensations, de phénomènes… dans tout le corps…

Nous pouvons tout d’abord nous imaginer un magnifique flamboyant rouge, rouge vif… comme un coquelicot…

Nous laissons venir sur notre écran mental la couleur rouge

Nous inspirons profondément, comme pour nous l’approprier… Et nous expirons pour bien l’intégrer… en nous…

Continuons notre voyage et imaginons-nous à présent dans une orangeraie

Prenons le temps d’apprécier ces beaux fruits d’un orange savoureux…

Inspirons lentement comme pour nous l’approprier… Et nous expirons pour bien l’intégrer… en nous…

Poursuivons notre voyage et découvrons à présent un champ de tournesols

Apprécions tous ces « soleils » jaunes…

Inspirons tranquillement comme pour nous l’approprier… Et nous expirons pour bien l’intégrer… en nous…

Nous découvrons à présent une forêt verdoyante, apprécions ce vert autour de nous…

Inspirons paisiblement comme pour nous l’approprier… Et nous expirons pour bien l’intégrer… en nous…

Continuons notre route et découvrons devant nous l’immensité de l’océan

Inspirons calmement comme pour nous l’approprier… Et nous expirons pour bien l’intégrer… en nous…

Nous laissons venir l’indigo… 7ème couleur de l’arc en ciel

Nous pouvons prendre le temps d’apprécier cet arc en ciel et ce bleu indigo…

Inspirons doucement comme pour nous l’approprier… Et nous expirons pour bien l’intégrer… en nous…

Enfin, nous laissons venir la couleur violette…. Nous laissons venir sur notre écran mental un petit bouquet de violettes

Inspirons sereinement  comme pour nous l’approprier… Et nous expirons pour bien l’intégrer… en nous…

Laissons ces images s’estomper… Revenons ici et maintenant…

Si nous le voulons, nous pouvons encore profiter de ce moment de détente, en ne pensant qu’à notre respiration, qui se fait spontanément par le ventre…

Avant de terminer, sur l’inspire, nous renforçons notre confiance en nous… notre équilibre corps-esprit… Et enfin, l’espoir pour une vie heureuse et réussie…

Nous nous préparons maintenant à notre reprise…

Bougons légèrement les pieds, les mains…

Frottons-nous le visage, les bras…

Baillons, étirons-nous…

Profitons, sourions…

Le Bonheur, c’est maintenant !

Le Bonheur, c’est maintenant !

Pour cela, nous pouvons nous inspirer de l’Ichigo Ichie, philosophie de vie nipponne. Le concept de l’ichigo Ichie peut se traduire par « à cet instant, une occasion, « une fois, une rencontre », « En ce moment, une opportunité » ou encore « ce que nous sommes en train de vivre maintenant ne se répètera plus. »

Il s’agit de prendre conscience que chaque moment que nous vivons est un trésor et qu’il nous fait avancer sur notre chemin de vie.

A l’origine, la cérémonie du thé…

Traditionnellement associé à la cérémonie du thé, l’Ichigo Ichie trouve ses origines dans le bouddhisme zen : seul l’instant présent existe.

Au 16ème siècle, Sen no Rikyû (1522-1591), maître de thé japonais parlait déjà de l’importance de vivre chaque cérémonie du thé comme si elle ne se reproduirait jamais. Il fallait donc traiter les invités qui participaient à ce rituel avec le maximum de respect, afin qu’ils soient marqués à tout jamais par ce moment.

Mais c’est au 19ème siècle que l’expression « Ichigo Ichie » naît, lorsque l’un des officiels du Shogun Tokugawa explique que la cérémonie du thé doit être réalisée comme si les participants se voyaient pour la première et la dernière fois. Désormais, les Japonais qui suivent ce précepte considèrent chaque rencontre comme un trésor.

L’Ichigo Ichie et son application dans les arts martiaux

Nous pouvons trouver une autre application du « Ichigo Ichie » dans les arts martiaux. En effet, quand un pratiquant d’un art martial, quel qu’il soit, s’entraîne, il considère l’entraînement au dojo comme un moment privilégié. A chaque instant, sa concentration doit être maximale et il ne doit jamais stopper la réalisation d’une technique pour recommencer son geste. Il doit le faire entièrement, jusqu’au bout, même s’il est mal exécuté, car lors d’un affrontement à mort, il n’y aura pas de seconde chance.

Il faut donc considérer que chaque mouvement est unique et que chaque répétition sera différente. Elle peut être meilleure ou moins bonne que la précédente mais elle ne sera jamais identique.

Que retenir pour notre quotidien ?

Nous pouvons identifier 8 principes essentiels pouvant nous amener à réfléchir sur notre propre conception de « vivre l’instant présent » et sa mise en œuvre dans notre vie de tous les jours.

1/ Soyons à l’écoute des bonheurs simples.

Comment ?

Ces moments de joie sont dissimulés dans chaque geste du quotidien, dans le moindre détail.

En effet, ce sont ces petits moments créateurs de bonheur, ces parenthèses enchantées hors du temps nous donnent de l’énergie et de la joie. Prenons le temps de les apprécier lorsqu’ils se présentent.

  • Fermer les yeux et profiter des premiers rayons du soleil.
  • Rester sous la couette quand il pleut dehors.
  • Mettre la musique à fond dans la voiture.
  • Plonger dans un bain moussant sans être dérangée par les enfants ou le téléphone
  • Croquer un carré de chocolat.
  • Se réveiller, penser au boulot et se rendre compte qu’on est dimanche.
  • Faire cuire des crêpes.
  • Allumer la radio et tomber sur sa chanson préférée.
  • Dévorer un livre ou une série en une soirée.
  • Faire une sieste.
  • Recevoir une lettre.
  • Faire un repas entre amis.
  • Sentir l’odeur de l’herbe fraîche coupée.
  • Marcher pieds nus dans l’herbe.
  • Retomber sur des photos d’enfance.
  • Relire un bouquin qu’on a adoré.
  • Tomber par hasard sur un coucher de soleil ou un arc en ciel.
  • Se servir de son conjoint comme bouillotte dans le lit.
  • Rester en pyjama tout un dimanche.
  • S’endormir dans des draps propres.
  • Faire une bataille d’oreillers.
  • Regarder les étoiles.
  • Décrypter les formes des nuages.
  • Se laisser bercer par le bruit des vagues ou le chant des oiseaux.
  • Se faire masser.
  • Terminer sa séance de sport avec une grande fierté.
  • Lancer des boules de neige.
  • Regarder les premiers flocons tomber.
  • Pique-niquer sur la plage.
  • Voir sa plante fleurir.
  • Manger en terrasse.
  • Lécher la cuillère en bois pleine de chocolat.
  • Prendre son petit-déjeuner au lit.
  • Prendre la route sans destination fixe.
  • Boire le premier café de la journée.

PS : liste non exhaustive, que nous pouvons compléter selon nos aspirations…

A Vous… prenez un crayon et lister vos petits bonheurs qui embellissent votre vie !

Pour quelles raisons ?

En prenant le temps d’apprécier ces instants, nous nous ancrons dans notre présent et nous prenons conscience petit à petit que savourer ces moments nous ressource et nous renforce.

2/ Vivons chaque instant en ayant conscience de son caractère unique et exceptionnel.

Comment ?

Ne remettons pas à demain l’occasion de savourer de bons moments.

Assurément, se rappeler que chaque journée que nous vivons, chaque moment que nous partageons avec nos enfants et nos proches, est un bien des plus précieux et qu’il mérite toute notre attention.

Pour quelles raisons ?

Ces moments sont beaux et uniques. Aussi, s’agit-il de les apprécier tels qu’ils sont, au moment où ils se présentent.

« J’ai appris à apprécier le voyage, sinon la destination. J’ai appris qu’il n’y avait pas de répétition générale, que le présent était la seule garantie dont nous disposions (…). Pensez à votre journée comme si c’était la dernière, vous la vivrez avec joie et passion. » (Anna Quindlen, écrivaine américaine contemporaine).

3/ Développons « l’Ici et maintenant ». Affranchissons-nous du passé et de l’avenir.

Comment ?
  • La joie du maintenant

Nous savons que nous sommes animés par 4 émotions essentielles : la peur, la colère, la tristesse et la joie. Nous pouvons observer que d’une part, la colère et la tristesse sont liées au passé : et d’autre part, la peur est liée au futur. Seule la joie est liée au présent.

En limitant nos va-et-vient entre le passé et le futur, nous récupérons la joie du maintenant.

  • Accepter les souffrances

La vie n’est pas « un long fleuve tranquille ». Elle est faite d’étranges successions, de « divergences » et de « convergences » qu’il convient de maîtriser.

Puisque nous ne pouvons éviter les aléas, acceptons-les et tentons de ne pas en rajouter par nous-mêmes en ruminant et en ressassant le passé.

Pour quelles raisons ?

En acceptant le passé et en misant sur l’avenir, nous pouvons vivre au présent.

Il s’agit de trouver notre équilibre et d’être bien dans « nos baskets », en s’attachant à une certaine qualité de présence. L’essentiel est de vivre la vie qui nous ressemble et qui nous fait ressentir chaque jour qui passe la joie d’être vivant.

4/ Sortons de notre zone de confort et osons réaliser une chose que nous n’avons jamais osé faire.

Comment ?

Faisons quelque chose que nous n’avons jamais fait auparavant.

Effectivement, rester en permanence dans notre zone de confort, c’est stagner. Pour grandir et évoluer, nous devons entrer dans notre zone de développement, qui est celle où nous apprenons le mieux et avec le plus de plaisir.

Pour quelles raisons ?

La zone de confort c’est l’espace du « connu » : c’est ce que l’on maîtrise, ce qui est rôdé ; c’est la zone des habitudes, des automatismes. Tandis que la zone de développement, c’est celle du défi atteignable. Certes, nous avons besoin de faire un effort et de monter en compétences pour agir, mais nous avons néanmoins les capacités  suffisantes pour relever le défi.

Assurément, sortir de notre zone de confort est un passage obligé vers le changement : à un moment donné, il est impératif de se lancer dans l’inconnu et de relever de nouveaux défis pour progresser.

5/ Faisons de chaque rencontre un moment de joie, une fête.

Comment ?

N’attendons pas les occasions comme Noël, un anniversaire ou les vacances pour vivre quelque chose d’extraordinaire et célébrer la vie. En effet, avec un état d’esprit positif, chaque jour peut être un jour de fête !

Pour quelles raisons ?

Pourquoi remettre à plus tard ce que nous pouvons vivre maintenant avec plaisir ? S’il est agréable est motivant d’avoir des rêves et des projets, il est plus risqué de penser que le moment de leur réalisation nous permettra enfin de profiter du moment présent.

Chérissons d’ores et déjà les bonnes choses qui nous arrivent en ce moment.

6/ Réinventons-nous.

Changeons notre regard et notre perspective pour se réinventer. Chaque jour est un jour nouveau où tout est possible.

Comment ?
  • Introduisons de la fantaisie…

Si notre environnement manque de fantaisie, rien ne nous empêche de développer cette dimension.

Pour cela, nous pouvons procéder par petites touches. En effet, il vaut mieux agrémenter sa vie de petits grains de folie que de transformer sa vie « ennuyeuse » en existence extravagante.

« La fantaisie est un perpétuel printemps ! » (Johann Friedrich Von Schiller, poète allemand (1759 – 1805).

Exercez-vous à saisir le côté amusant de la vie !

 

  • Apprenons à rebondir face à l’adversité

Au lieu de chercher à ce que la réalité corresponde à notre idée de la réalité, ne pouvons-nous pas ouvrir un peu les yeux et nous adapter ?

Pour cela, mettons-nous en état de réceptivité. Nous sommes des êtres sensibles dont le rapport à la réalité est fait d’expériences sensitives. En effet, à travers nos sens nous captons notre environnement, tous les détails de notre quotidien. Et c’est ainsi, que nous pouvons nous laisser séduire par un arc en ciel, le chant d’un oiseau ou l’odeur d’une tarte aux pommes.

Se laisser surprendre demande de réinvestir son corps et de saisir instinctivement ce que la vie a à nous offrir.

Pour quelles raisons ?

La vie est pleine de fantaisies à celui qui ouvre les yeux.

Remplir sa vie de petites graines de folies, apporter une touche poétique à chaque jour, cultiver notre sens de l’humour transforme notre présent et l’illumine.

Au lieu de chercher à ce que la réalité corresponde à notre idée de la réalité, ouvrons les yeux, accueillons ce qui se présente à nous, laissons-nous surprendre…

En retrouvant nos yeux d’enfant, et en acceptant de nous laisser surprendre, nous nous offrons de nouvelles perspectives.

Savourer la légèreté de l’instant présent peut s’accompagner de la volonté de conduire sa vie selon une direction. Il est possible de laisser surprendre par la vie sans perdre le bénéfice d’une pensée réfléchie sur nous-mêmes.

6/ Détectons les coïncidences ou synchronicités

Nous pensons à quelqu’un et nous recevons son appel ; nous nous rappelons d’une vieille chanson et nous l’entendons quelques minutes après à la radio… Tous, nous avons vécu de telles situations ! Hasard ? Coïncidence ? Ou encore « Signe de l’univers » ? Peu importe… Savons-nous les accueillir ?

 Comment ?

Tout d’abord, nous pouvons noter que les synchronicités sont autant de moments qui nous interpellent et résonnent en nous à un moment donné.

Ainsi, être conscient des coïncidences nous permet de développer une écoute plus pertinente, plus fine de ce qui est présent en nous et autour de nous.

Il peut être judicieux et plaisant de tenir un journal dans lequel nous notons ces « petits clins d’œil » du quotidien ; ce qui augmentera notre capacité à avancer sur notre chemin.

Pour quelles raisons ?

Véritable signe de la vie, la synchronicité est l’une des manifestations de l’intuition humaine.

Quelle qu’en soit sa forme, on peut définir une synchronicité par :

  • l’imprévisibilité de cet événement qui peut arriver à tout moment,
  • l’absence de lien et de cause entre la situation que nous vivons et l’état subjectif dans lequel nous nous trouvons,
  • l’importance et la signification que nous accordons à cet événement.

Certaines personnes, trop rationnelles, ne percevront pas de messages ; d’autres, plus réceptives chercheront une signification à ces expériences improbables qui pourront évoluer en fonction de leur inconscient et du contexte dans lequel elles se trouvent.

Déclencheurs psychologiques et clés de la destinée, c’est d’ailleurs le plus souvent en pleine période de réflexion, de doutes, de remise en question ou de transition que les synchronicités surgissent et peuvent réellement transformer la vie d’une personne.

Donner du sens aux synchronicités, c’est trouver des réponses qui sont enfouies au fond de nous, qu’il s’agisse d’avertissements ou de solutions. Être à leur écoute nous permettra de faire des choix en accord avec nos valeurs et de prendre peu à peu notre destin en main !

8/ Soyons un chasseur des moments précieux de notre vie

Comment ?

Cultivons l’optimisme sans tomber dans la naïveté béate de l’esprit positif à tout va.

Un optimiste a conscience des difficultés de l’existence. Mais il a également confiance en sa capacité d’adaptation et d’action pour faire bouger les choses, du moins pour influencer le cours des événements.

S’il a conscience que tout n’est pas rose, il sait aussi que nous aurions tort de négliger « ce qui va bien » pour privilégier « ce qui va mal ». S’attarder uniquement sur ce qui est négatif est stérile.

Les idées noires du pessimiste possèdent une certaine force d’inertie et de fatalisme qui peut décourager toute volonté d’action créative. Tandis que la force de l’optimiste est de miser sur les aspects positifs de la réalité pour faire avancer les choses.

Pour quelles raisons ?

Grâce à un état d’esprit positif, nous pouvons percevoir le bon à côté du mauvais, être touché par la beauté d’une action quand bien même le monde serait laid, triomphé de l’inquiétude en trouvant des solutions, mêmes imparfaites.

Pour l’optimiste, quand une porte se ferme, une fenêtre peut s’ouvrir…

Conclusion…

Vivre l’instant présent c’est non seulement faire un cadeau à soi, mais aussi aux autres, en apportant à la relation une force nouvelle.

Cessons les activités incessantes de notre esprit.

Sources

  • Francesca Miralles, Hector Garcia, Fais de chaque instant le meilleur de ta vie – Ichigo Ichie un hymne à la joie, 2019.
  • Eckart Tolle, Le pouvoir du moment présent, 2010.
  • Eckart Tolle, Mettre en pratique le pouvoir du moment présent, 2011.
  • Hubert Maillard de la Marandais, L’art martial, une voie d’accomplissement personnel, 2015.

 

 

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