Comprendre son corps pour apaiser son âme…

Comprendre son corps pour apaiser son âme…

 

La douleur est un langage du corps. Une de ses fonctions est en effet de nous informer que quelque chose ne va pas et menace notre intégrité physique.

Douleur et Protection

Elle  a donc un rôle de protection que nous pouvons décliner en 4 points :

  1. La douleur agit comme un système d’alarme qui nous signale un danger pour l’intégrité de notre corps. Elle nous incite à réagir avant que le mal s’aggrave. Ainsi, par exemple, si nous approchons notre main d’une flamme, un réflexe de protection nous la fait retirer immédiatement pour éviter d’être brûlé.

2. La douleur permet d’éviter l’aggravation d’une blessure, en immobilisant la partie du corps blessée. Par exemple, la douleur à une cheville foulée donne du temps à celle-ci pour se guérir.

3. Les expériences douloureuses sont une leçon. Elles nous apprennent à éviter les mêmes situations dangereuses ou à supprimer un comportement risqué ayant causé ces blessures.

​4. Enfin, la douleur favorise la guérison puisque la personne souffrante aura tendance à rester tranquille et à se reposer.

Mais parfois, la douleur se transforme et s’installe dans le temps. Tout se passe alors comme si elle se dissociait de sa fonction première de protection de l’organisme.

Douleur et Message du corps

Quand la douleur devient chronique ou qu’apparaît une certaine récurrence, il est peut-être temps de s’interroger sur le message que nous adresse notre corps.

Ainsi, de façon habituelle, Emilie, petit fille avait mal au ventre, tous les dimanche soir. Maintenant, elle a grandi mais ce mal de ventre persiste la veille d’un examen, d’un entretien d’embauche ou de toute situation qui la met mal à l’aise.

La douleur dans notre corps peut être liée à un état émotionnel particulier. Elle peut  venir nous alerter sur ce qui ne va pas dans notre vie. Une fois la leçon intégrée, la douleur peut alors disparaître.

C’est tout le vécu émotionnel et corporel qui transparaît en travers elle : Qu’est-ce le mal a à dire (Mal a dit ?)

« Les maux du corps sont les maux de l’âme. Ainsi, on ne doit pas chercher à guérir le corps sans chercher à guérir l’âme. » (Platon)

Chaque être humain ressent la douleur d’une manière qui lui est propre, de telle sorte qu’une même cause, selon la personnalité de chacun, peut produire des effets de forme et d’intensité différents.

Néanmoins, certains auteurs comme Jacques Martel (Le grand dictionnaire des malaises et des maladies), Claudia Rainville (MétaMédecine, la guérison à votre portée) ou encore Michel Odoul (Dis-moi où tu as mal et je te dirai pourquoi), ont élaboré une sorte de cartographie de la douleur liée aux émotions. Chaque zone a son moyen d’expression et sa signification.

Quelques pistes pour comprendre les douleurs que nous rencontrons souvent…

1. Mal de tête – 2. Mal aux dents – 3. Mal au cou – 4. Mal aux épaules – 5. Mal aux mains  – 6. Mal au dos –  7. Mal au ventre – 8. Mal aux genoux – 9. Mal aux chevilles – 10. Mal aux pieds

1) Le mal de tête

Le terme « tête » vient du latin « testa » qui signifie « vase de terre cuite« , puis « coquille« , puis « crâne« .

Contenant le cerveau, la tête est considérée comme le siège de la pensée, de la raison, de la volonté, de la mémoire et de l’équilibre en général : « avoir toute sa tête », « perdre la tête », « connaître de tête », « avoir en tête », « tenir tête », etc…

Ainsi, notre tête contient notre ordinateur central qui nous permet d’entrer en contact avec le monde extérieur. Elle correspond  à notre centre de communication.

La tête représente notre autonomie, notre individualité et enfin notre spiritualité (valeurs).

Elle permet : • de garder le contrôle • de s’affirmer • de diriger • de s’entêter • de s’obstiner

Le mal de tête est très fréquent chez beaucoup d’entre- nous. Il est souvent lié au stress et à l’agitation, une hyperactivité de la pensée ou une trop grande tension.

Signification ?

Les maux de tête limitent la prise de décision. Des forces internes s’opposent. Ainsi par exemple, nous voulons faire les choses bien et complètement, mais nous manquons de temps. Ou encore, nous avons besoin de nous reposer mais nous nous sommes engagés sur un projet.

« Cela me prend la tête !« 

Le mal de tête exprime également des émotions négatives prises au piège dans la tête comme l’insécurité, le tourment, les ambitions excessives, l’obsession d’être parfait….

« J’en ai ras-le bol ! »

Il peut également exprimer une résistance au changement, à la nouveauté. Nous nous entêtons, nous nous obstinons.

Le côté de notre tête qui nous fait le plus mal est souvent révélateur du type de problème que nous avons : • Au niveau du front, il s’agit de problèmes liés au travail ou à l’environnement social. • Sur les côtés, près des tempes, c’est plutôt notre côté émotionnel (famille, couple) qui est impliqué.

Qu’elle qu’en soit la cause, le mal de tête est directement relié à notre individualité.

Quant à la migraine, elle apparaît souvent après avoir vécu une contrariété, un changement de rythme dans notre vie nécessitant une adaptation difficile pour nous.

Les migraines surviennent lorsque nous connaissons la décision à prendre et que nous ne la prenons pas.

 » De quoi ai-je peur ? »

« Ai-je de la difficulté à expirer mes besoins ou mes émotions ? »

Lorsque les migraines sont localisées au niveau du front, nous nous sentons impuissants, diminués face une situation. Nous devons prendre une décision. Nous avons des choses à changer, nous devons être capables de les changer et cela suppose passer à l’action.

Que faire ?

Peut-être faut-il :

  • Que nous nous exerçons à la douceur et à la patience envers nous-mêmes et envers les autres !
  • Que nous prenions du temps chaque jour pour nous détendre et faire quelque chose qui va soulager cette tension.
  • Que nous pratiquions une séance de relaxation et de méditation pour soulager ces douleurs.
  • Et enfin que nous apprenions à prendre du recul face aux situations que nous vivons.

« En faisant exister une réalité positive dans notre tête et dans notre cœur, nous lui donnons une existence dans notre vie ». (Lise Bartoli)

2) Le mal aux dents

 

​La bouche est ce qui nous permet de nous nourrir et aussi de nous exprimer. Elle est la zone de la parole par excellence. C’est la porte ouverte entre le monde intérieur et extérieur.

 

Les dents avec les mâchoires et les gencives représentent notre capacité de mordre dans la vie, dans de nouvelles idées ou encore à donner vie à nos pensées et émotions. Elles expriment également notre volonté d’aller de l’avant.

Signification ?

La douleur aux dents exprime le fait que nous n’aimons pas notre situation.

« Ai-je peur de me tromper, de faire un mauvais choix, de ne pouvoir revenir en arrière, de ne pas réussir ? »

« Ai-je une décision à prendre ?« 

La difficulté à communiquer peut provoquer des maux de dents (« dedans »), qui renvoient à l’intériorité du corps puisque les mots n’ont pas pu ou su s’exprimer.

La douleur aux dents et aux gencives est liée aux décisions que nous ne prenons pas, au conflit que nous refusons de résoudre, en laissant le temps arranger les choses. Elles traduisent une incapacité à prendre des décisions importantes dans notre vie et surtout à les exprimer.

Un mal de dents qui perdure avec douleurs aux mâchoires peut relever de la peur de mordre dans la vie.

Que faire ?

Soyons clair dans nos objectifs ! Exprimons clairement aux autres qui nous sommes et ce que nous voulons.

3) La douleur du cou (nuque)

 

Notre cou travaille dur. En effet, non seulement il soutient notre tête, mais il assure sa mobilité. Moins protégé que le reste de la colonne vertébrale, il est plus vulnérable.

Le cou est le lieu où les désirs ou les volontés n’ont pas encore émergé, n’ont pas encore été exprimés, n’ont pas encore déclenché une action physique. Il exprime également notre capacité à observer les situations sous des angles différents. Et enfin, il incarne notre capacité à faire preuve d’humilité.

 

 Le cou fait le lien entre la tête et le corps, soit entre le monde des idées et celui de l’action. Il représente de ce fait le point de passage du conceptuel (cerveau, idées, concepts, volonté, vouloir, etc.) au réel (action, réalisation, relation, expression, etc.).

Signification ?

Des douleurs au cou peuvent révéler une incapacité à extérioriser ses idées et à les mettre en œuvre. La sensation d’empêchement peut alors toucher la mobilité de notre cou.

« Ai-je peur de me tromper, de ne pas faire les bons choix ? »

Les tensions et les blocages de la nuque comme les torticolis, peuvent indiquer que nous refusons de faire face à une situation parce que nous craignons l’action à mettre en œuvre. Notre rigidité peut nous empêcher d’apprécier l’aide que les autres veulent nous apporter.

« Quelle est la situation que je ne veux pas regarder ? »

 A la différence des tensions dans les épaules, nous en sommes au stade où les choses ne sont pas encore arrivées « à la porte » du passage à l’acte. Cela signifie que nous ne pensons pas pouvoir les faire passer dans le réel car nous croyons en être incapables. Cette limitation vient de notre fait, tandis que pour le blocage des épaules, elle est censée venir des autres, du monde extérieur.

 Si la raideur du cou empêche de tourner notre tête de gauche à droite, nous pouvons nous interroger à qui ou à quoi nous refusons de dire « non ». Si la raideur nous empêche de faire « oui » avec notre tête, rejetons-nous d’emblée de nouvelles idées ?

La douleur dans le cou indique également des difficultés à pardonner aux autres ou à nous-mêmes.

Que faire ?

Notre corps nous dit non seulement  d’accueillir et apprécier l’instant présent, mais aussi d’apprendre à relativiser.

Si nous sentons une douleur au cou, pensons aux choses que nous aimons chez nous ou chez les autres. Et enfin travaillons également consciemment sur le pardon.

4) La raideur au niveau des épaules

Les épaules sont la zone du corps destinée à porter des charges très lourdes. Cela vaut pour les poids aussi bien physiques que mentaux.

 

 

Les épaules représentent notre capacité à porter des charges et donc des responsabilités. Elles symbolisent en effet la capacité à agir, la « volonté volontaire », les préjugés, les intentions.

Les épaules sont la porte du « faire », du passage à l’action.

Signification ?

Si nous avons mal aux épaules, il faut peut-être chercher ce qui nous paraît trop lourd à porter : quelque chose ou quelqu’un !  Cela peut également indiquer que nous traînons un fardeau émotionnel, d’où l’expression « avoir les épaules larges ».

Lorsque nous connaissons des difficultés pour agir, lorsque nous rencontrons ou ressentons des freins à nos désirs d’action, nous avons la capacité d’agir mais nous pensons être bloqués par un manque d’assistance, une opposition extérieure ou encore une absence de moyens. Nous sommes donc arrêtés par un fait extérieur ou notre propre censure.

Une douleur au niveau des épaules, surtout si l’on note une présence de crampes, indique une surcharge. Nous portons probablement une charge qui est trop lourde pour nous. Une responsabilité qui ne nous convient pas ou un engagement que nous ne pensons pas pouvoir respecter.

« Est-ce que je me dévalorise lorsque je n’y parviens pas ? »

Que faire ?

Focalisons-sous sur les problèmes que nous sommes seuls à pouvoir résoudre et n’hésitons pas à déléguer à notre entourage dès que possible.

Il est donc nécessaire, dans ce cas, de chercher à alléger notre vie en se recentrant sur les choses essentielles à son bien-être.

Si nous sommes une personne aidante, il convient de se faire aider aider afin de se « décharger ».

Pour nous alléger cette charge, les massages peuvent être utiles, ainsi que la pratique d’activités physiques et relaxantes. Apprenons à prendre soin de nous.

5) La douleur dans les mains

Elle est la pièce maîtresse du bras. Située à l’extrémité du bras, sur elle repose toute l’action, la réalisation finale. Elle représente le stade final par lequel les actes se réalisent, ainsi que leur finition et leur finesse. Elle est donc le point de passage du conceptuel dans le réel, de l’idée dans la réalité.

Les mains sont une zone du corps liée à l’expression et au contact avec les autres. Elles symbolisent le lien aux autres, le fait de se connecter. Elles peuvent servir aussi à parler, à communiquer.

 

Les mains représentent notre capacité à donner, à prendre, à demander, à exécuter, à exprimer et à recevoir.

La main droite donne, la main gauche reçoit ; inversement pour les gauchers.

Signification ?

Les maux de la main vont nous parler de notre rapport à l’action manifestée sur le monde extérieur. Tensions, souffrances, douleurs des mains peuvent signifier que notre rapport au monde extérieur est un rapport de maîtrise, de pouvoir, de possession ou d’avidité.

Avoir mal aux mains (tensions, douleurs, rigidité) montre notre difficulté d’être au monde,

« Ai-je peur de ne pas savoir comment m’y prendre ? »

« Ai-je peur de demander de l’aide (main droite pour un gaucher, main gauche pour un droitier) ? »

Quand nous notons une douleur ou une gêne dans les mains, cela signifie qu’il est temps de revoir les liens que nous avons avec les autres. Les poings constamment serrés, qui donnent lieu à une arthrose précoce, peuvent être un signe révélant un état de repli sur soi sans volonté de communication extérieure.

Que faire ?

Essayons de nous faire de nouveaux amis, rétablissons la connexion !

Travaillons sur la confiance en nous afin de développer des relations harmonieuses avec les autres

6) Les maux du dos

​Le dos protège, encadre, domine. Il est un pilier stable ou encore un soutien du corps humain. Comme le tronc d’un chêne, il est l’axe central de notre corps.

Mais que passe-t-il quand le dos souffre ?

Symboliquement, le dos représente les besoins de base.

La douleur dans la partie haute du dos

Le haut du dos correspond à la partie du cœur et au centre énergétique cardiaque. Elle représente une zone où peuvent se concentrer les tensions et les problèmes émotionnels.

C’est la zone de l’affectif et du soutien.

Signification ?

La douleur dans le haut du dos indique que nous ressentons un manque de soutien affectif. C’est que nous nous sentons très seul. Nous pourrions nous sentir mal aimé. Si nous sommes célibataires, il serait peut-être temps de rencontrer quelqu’un.

Il s’agit également d’un signe qui indique des difficultés à se lier aux autres.

Que faire ?

Créons-nous un environnement plus positif en choisissant un entourage plus favorable.

La douleur dans le bas du dos

Les douleurs dans le bas du dos sont liées aux surcharges. Malgré tout, dans ce cas, elles ne font pas référence à des responsabilités abstraites excessives mais à des préoccupations de type matériel ou économique.

Le bas du dos symbolise notre sécurité, notre assurance et notre confiance en la vie. Des douleurs dans cette région  dénotent la présence d’insécurités matérielles (travail, argent, biens) et affectives.

« J’ai peur de manquer de… ! » ; « Je n’y arriverai jamais ! »

Signification ?

L’expression « en avoir plein le dos » n’existe pas par hasard. Les personnes souffrant de maux de dos ont une lourde charge psychique à porter au quotidien : poids des responsabilités, accumulation de la charge de travail, problèmes personnels, etc.

La lombalgie peut signifier que nous nous soucions trop de l’argent ou que nous sommes en manque d’affection. Elle est généralement le résultat d’une longue période d’inquiétude à propos de l’argent.

« Qu’est-ce qui m’inquiète sur le plan matériel ? »

« Qu’est-ce qui pourrait me sécuriser ? »

Que faire ?

Des exercices de détente et de relaxation favoriseront la détente des muscles dorsaux.

Évitons de nous retrouver à découvert ou sans argent en apprenant à économiser !

7) Le mal au ventre

Le ventre ou abdomen est le siège de la digestion : estomac et intestins. Il appartient au système digestif. Il est la partie intermédiaire entre l’œsophage et le duodénum. Il est le premier réceptacle de la nourriture matérielle. C’est celui qui est chargé du gros œuvre et qui joue le rôle de « bétonnière ». Il malaxe, mélange mais aussi dissout.

L’estomac est en rapport avec le « pain quotidien » : le travail, la scolarité, l’argent, tout ce qui a un rapport avec le fait d’acheter de la nourriture pour vivre. Des douleurs ou des problèmes à l’estomac symbolisent donc une peur, une anxiété, un stress dans la vie professionnelle ou scolaire, une peur pour son avenir, qu’est-ce qu’on va faire plus tard ? Est-ce qu’on va réussir dans la vie ?

Un problème à l’estomac peut signifier une situation que nous n’acceptons pas : « elle reste sur notre estomac ! »

L’estomac représente notre capacité d’acceptation et d’adaptation face aux situations nouvelles.

L’estomac également appelé « deuxième cerveau » ou « cerveau émotionnel », depuis la découverte de 200 millions de neurones dans le système digestif. Un problème au ventre traduit une émotion non évacuée.

Signification ?

Appelé aussi communément « mal d’estomac », « douleur abdominale » ou « douleur intestinale », le mal de ventre est un symptôme fréquent, qui arrive à tout le monde.

La douleur peut survenir en cas d’incapacité à « digérer » un événement ou quelque chose de négatif. En effet, si nous avons un tempérament anxieux et stressé, si nous avons beaucoup de pensées négatives que nous gardons en nous – soucis et inquiétudes que nous ruminons – le mal au ventre peut s’installer. Celui-ci devient alors habituel et se transforme petit à petit en maux de ventres chroniques.

« Quelle est la situation ou les propos qui m’ont indisposé ? »

Un problème d’estomac représente aussi le contrôle, le besoin de contrôler nos propres émotions. Le contrôle peut s’exercer aussi sur les autres, si nous n’aimons pas leur façon de faire ou de penser, il se peut que nous tentions de les convaincre et de les faire changer d’avis.

L’estomac est également relié à la peur du conflit, si nous n’exprimons pas notre avis, nos émotions, nos pensées, c’est que nous avons peur d’être jugé, d’être critiqué ou rejeté.

Le symbole de la nourriture représente également la nourriture cérébrale, les connaissances. Nous pouvons avoir du mal à digérer certaines informations : par exemple, en lien avec notre vie professionnelle, une trop grande charge de travail ou encore l’arrivée d’un nouveau collègue aux approches différentes.

« Qu’est-ce qui me semble difficile à digérer ou à accepter ? »

Le sentiment de ne pas être respecté provoque également une sensation de trou dans l’estomac, et un certain chagrin.

« Quelle est la situation que je trouve inacceptable ou injuste ? »

Que faire ?

Aujourd’hui, l’estomac est considéré comme le deuxième cerveau, car il renferme un grand nombre de neurones. Une psychothérapie peut nous aider, mais aussi la relaxation pour laisser notre ventre respirer !

Pour lutter contre ces maux de ventre, il est donc possible :

  • d’apprendre à gérer notre stress ;
  • d’améliorer notre alimentation en privilégiant les fibres (comme les fruits, les légumes, les légumineuses ou encore les céréales complètes) ;
  • de faire travailler nos abdominaux : l’exercice pour facilite le transit intestinal ;
  • de boire de l’eau.

Bon à savoir : le mal de ventre est favorisé par le stress mais il est important de consulter un médecin pour s’assurer qu’il n’y a pas de lésions spécifiques. Le stress, en perturbant le système de défense de la muqueuse de l’estomac, peut par exemple augmenter les risques d’avoir un ulcère.

8) Le mal aux genoux

Le genou est une articulation importante. Le genou est une articulation très mobile qui va de l’avant vers l’arrière, de l’arrière vers l’avant, de gauche à droite, de droite à gauche. Il sert à plier, à se plier, à se mettre à genou.

Avoir mal au genou (à condition que la douleur ne soit pas d’origine traumatique) restreint la liberté de mouvement et traduit un certain manque de souplesse, à l’instar du roseau qui plie mais ne se rompt pas.

Il représente la capacité de plier, de s’incliner, donc la flexibilité.

Le genou est l’articulation de l’humilité, de la souplesse intérieure, de la force profonde, à l’opposé du pouvoir extérieur qui donne la rigidité. I

Le genou représente la porte de l’acceptation.

La douleur dans les genoux est l’une des gênes les plus communes.

Signification ?

Le genou, qui peut s’entendre « je-nous », symbolise notre relation à l’autre, soumise, agressive ou équilibrée. Le mal de genou indique une difficulté à plier, à accepter les choses telles qu’elles sont.

L’intérieur du genou renvoie à la communauté, au travail, aux amis ; l’extérieur du genou est lié aux problèmes personnels.

La douleur aux genoux concerne donc souvent des conflits de soumission : soit nous refusons de nous plier, soit nous plions par crainte de déplaire ou de ne pas être aimé.

« Ai-je des difficultés à accepter les remarques ou les suggestions des autres ? »

« Suis-je trop conciliant ou pas assez ? »

Que faire ?

Lâcher prise et accepter la tournure des événements sans résistance peuvent réduire les douleurs. C’est ainsi que la relaxation peut aider.

Ne laissons pas notre ego dominer notre vie !

9) La douleur à la cheville

La cheville permet la rotation du pied. Elle sert à soutenir le corps et par sa position physique, elle subit de grandes pressions. C’est une sorte de pont, de lien entre moi et la terre.

C’est grâce à elle que nous pouvons pousser sur nos appuis (pieds) au sol pour avancer mieux et plus vite.

Elle représente la flexibilité relative à une direction ou à des changements d’orientation.

Elle représente l’articulation de nos positions, de nos croyances reconnues et établies par rapport aux autres et à nous-mêmes. Elle est la barrière de nos critères de vie. Elle symbolise également notre capacité à prendre des changements de position, à modifier nos critères dans notre vie et à nous y impliquer.

C’est la porte de l’implication dans le sens de la décision.

Elle exprime notre capacité d’avancer, de nous lever et de rester debout, stable et ancré.

Signification ?

Les douleurs aux chevilles sont souvent reliées au sentiment de se sentir arrêté, retenu ou découragé d’avancer dans une direction qui nous tient à cœur.

« Qu’est ce qui m’empêche d’aller dans la direction que je souhaite ? »

« Qu’est ce qui m’empêche d’être serein dans la direction que j’ai choisi ?« 

Les entorses, les douleurs et les traumatismes aux chevilles vont nous parler de nos difficultés de relations dans le sens  où nous manquons de stabilité ou de souplesse par rapport à elles. Elles signifient que nous traversons une période au cours de laquelle nos critères de vie, nos positions, notre façon de voir ne nous satisfont plus. En bloquant notre cheville, nous nous mettons en arrêt. Nous ne pouvons plus avancer dans cette direction. La position que nous avons ou que nous tenons n’est pas la bonne et il nous faut changer de point d’appui, de critère de référence.

Les tensions aux chevilles peuvent aussi signifier que nous avons des difficultés à prendre une décision importante pour notre vie.

Parmi d’autres pistes, nous pouvons également citer :

  • une tendance à se dévaloriser : « ne pas arriver à la cheville de… » ;
  • d’éventuelles mémoires de soumission. La cheville peut constituer aussi un symbole d’asservissement.

Que faire ?

Cela peut indiquer qu’il est temps de faire un peu d’introspection.

« Quelles sont mes envies, mes doutes, mes peurs ? »

Posons-nous un moment. Écoutons ce que notre corps nous dit pour nous remettre à avancer et à marcher dans la bonne direction.

10) Le mal aux pieds

Le pied est notre point d’appui sur le sol, la partie que laquelle notre corps repose et se repose pour les déplacements, les mouvements. C’est lui qui nous permet de pousser vers l’avant et par conséquent d’avancer. Nous pouvons également bloquer nos appuis et par conséquent « camper sur nos positons ».

Le pied représente le monde des positons, la manifestation de notre relation au monde extérieur. Il symboliser nos attitudes, nos positions affirmées et reconnues. Il est la clé symbolique de nos appuis « relationnels ».

Le pied est également un symbole de liberté car il permet le mouvement.

Les pieds et la démarche expriment la façon dans une personne avance dans la vie.

Les pieds représentent donc notre avancement dans la vie.

Signification ?

Les maux de pied expriment les tensions que nous ressentons par rapport à nos positions face au monde. Ils signifient que nos attitudes habituelles, que les positions que nous prenons ou que nous avons manquent de fiabilité, de stabilité ou de sécurité : « se sentir à l’étroit dans ses baskets », « être dans ses petits souliers », « ne pas savoir sur quel pied dansé » !

La douleur aux pieds est souvent liée à un sentiment de ne pas avancer, de piétiner sur place.

« Ai-je l’impression de tourner en rond ? »

« Ai-je m’impression de ne palus avoir de but dans la vie ? »

Que faire ?

Trop de négativité peut se manifester par des douleurs dans nos pieds. Cherchons les petites joies de la vie. Adoptons un nouvel animal de compagnie ou trouvons-nous un nouveau passe-temps. Cherchons des moments de satisfaction et de joie.

Conclusion : Écoutons notre corps

Ces douleurs peuvent évidemment avoir une origine mécanique ou être dus à une maladie, mais ils peuvent aussi donner de bonnes indications sur les choses qui nous pèsent au quotidien.

Nous en savons désormais plus sur les messages que nous envoient notre corps, tendons l’oreille et réagissons !

 « Comme les émotions sont des états mentaux, la méthode pour les gérer doit venir de l’intérieur. Il n’existe pas d’autre alternative. Elles ne peuvent pas être libérées au moyen de techniques externes. » – Dalaï-lama

« Notre corps parle. Encore faut-il savoir l’entendre... » – Michel Odoul

Sources :

  • Lise Bartoli, Comment améliorer son destin, neuf clés pour mieux vivre sa vie,
  • Annick De Souzenelle, Le symbolisme du corps humain,
  • Jacques Martel, Le grand dictionnaire des malaises et des maladies,
  • Michel Odoul, Dis-moi où tu as mal et je te dirai pourquoi,
  • Claudia Rainville, MétaMédecine, la guérison à votre portée,
  • https://www.estelledaves.com/pages/symbolique-du-corps
  • https://cabinetb.com/
Troubles « Dys » et le plaisir d’apprendre, grâce à la sophrologie

Troubles « Dys » et le plaisir d’apprendre, grâce à la sophrologie

Dyslexie, Dysphasie, Dyscalculie, Dyspraxie, TDAH, désignent des troubles des apprentissages, pouvant être invalidants et créer une gêne dans le quotidien de l’enfant.

Même si aujourd’hui, ces troubles sont reconnus, leur impact sur  la vie de l’enfant reste difficile à gérer. Ainsi, à l’école, leur prise en compte reste insuffisante.

La sophrologie est une méthode efficace dans l’accompagnement des troubles « Dys ». Elle offre la possibilité à l’enfant « Dys » de mieux vivre sa scolarité. Ainsi, il retrouve confiance en ses capacités et sa joie de vivre. Les rapports avec son entourage s’améliorent.

Par ailleurs, un enfant « Dys » sera un adulte « Dys ». En effet, le trouble ne part jamais. Apprendre à gérer ce fonctionnement différent favorise le développement de qualités ou ressources positives insoupçonnées.

Qui est l’enfant « dys » ?

Dans son quotidien, l’enfant « Dys » rencontre de nombreuses problématiques, propices au décrochage scolaire :

  • Difficulté à se concentrer, à rester en place, à se mettre au travail,
  • Difficulté à réaliser certaines tâches comme lire, écrire, compter, calculer,
  • Problème de motricité,
  • Perte de confiance en ses capacités,
  • Démotivation…

En réaction à ces troubles, l’enfant réagit souvent par des phases d’abattement ou même d’agressivité envers lui-même ou ses proches.

L’enfant « Dys » vit en fait un trouble spécifique de l’apprentissage. Scolarisé normalement, il ne présente aucun déficit intellectuel. Pourtant, il a un trouble qui peut l’handicaper. En effet, il n’apprend pas comme les autres. S’il n’est pas compris et aidé, l’enfant va le plus souvent s’enfermer dans une spirale d’échec.

La Sophrologie accompagne les troubles de l’apprentissage de l’enfant « Dys »

Méthode psycho-corporelle, douce et écologique, la sophrologie aide l’enfant à se réapproprier son corps. Elle favorise également sa « relecture » du temps et de l’espace. En effet, l’enfant, par l’intermédiaire d’exercices dynamiques et de la visualisation positive, va petit à petit se reconnecter à ses ressources : qualités, forces, compétences.

Parce qu’ils ne sont pas anodins, ces troubles se doivent d’être accompagnés par une pédagogie adaptée, en plus des thérapies brèves. La sophrologie est une pratique complémentaire au travail des spécialistes, tels l’orthophoniste, le psychologue, le psychomotricien. Elle ne s’y substitue pas.

L’entrainement et l’assiduité dans les exercices en Sophrologie favorisent  l’intégration progressive de la pratique. Ils visent également à amener l’enfant à l’autonomie.

Ainsi, dans les troubles « Dys », la sophrologie intervient positivement à 2 niveaux :

  • dans la prise de conscience de soi : la sophrologie va aider l’enfant « Dys » à prendre conscience de son corps, de ses sens, de sa présence au monde. Ainsi, l’enfant apprend à se reconnecter à son corps.
  • dans la gestion de ses émotions et l’acceptation des difficultés rencontrées : en apprenant à mieux gérer ses émotions et son stress, l’enfant va pouvoir développer la confiance et l’estime de soi.

Plus concrètement, la sophrologie :

  • réveille chez l’enfant  certaines capacités comme développer sa mémoire, son attention, sa concentration.
  • permet d’aborder plus sereinement ses apprentissages, en l’aidant à se poser et à s’ancrer.
  • apprend à l’enfant à vivre des temps de pause : apprentissage d’un temps d’intégration pour une leçon, un exercice.
  • lui permet de gérer son temps de travail et de mieux s’organiser, grâce à la visualisation.
  • lui apprend à évacuer les tensions corporelles et les émotions négatives.
  • favorise la gestion des situations difficiles ou redoutées, en lui faisant adopter une posture plus positive.
  • améliore également sa conscience du schéma corporel dont l’importance dans la maîtrise des gestes est essentielle.
  • l’aide à surmonter son stress lors des situations qui sont complexes pour lui : dictées, évaluations…
  • lui redonne confiance en lui et aussi dans son entourage.

 Et enfin, astuce à tester… : « Stop… Pause… Action »

  • Stop : arrêtez-vous, comme si vous étiez une statue.
  • Pause : mettez votre corps dans une posture confortable et respirez tranquillement (3 respirations lentes).
  • Action : remettez-vous en mouvement, en essayant d’éviter toute précipitation.

En devenant l’acteur de ses apprentissages, de son comportement et de ses émotions, n’est-ce pas ainsi que l’enfant « Dys » pourra surmonter son handicap ?

Sources :

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