Sophrologie & Douleur

La gestion de la douleur est un motif récurrent de consultation en sophrologie. La douleur peut s’immiscer partout, des céphalées aux lombalgies, en passant par les douleurs rhumatismales, l’arthrose, les douleurs chroniques, la fibromyalgie mais aussi les douleurs dues à des actes chirurgicaux per et post opératoires, sans oublier toute la palette des douleurs féminines et gynécologiques dont celles de l’accouchement.
L’expérience de la douleur fait partie intégrante de nos vies. Elle est ainsi souvent le seul moyen que notre corps trouve pour nous rappeler à l’ordre, nous alerter, pour nous dire l’importance de nous mettre à l’écoute de nous-mêmes.  Si elle se ressent dans le corps, elle se vit avec l’esprit.

Bien souvent, la douleur est considérée comme passagère, conséquence d’une maladie ou d’un traumatisme. Mais malheureusement, pour certains, elle se fait permanente et devient alors une maladie à part entière ou même un handicap invisible.

Quelle définition pour la douleur ?

Selon l’INSERM, la douleur est « une expérience sensorielle et émotionnelle désagréable difficile à quantifier et à qualifier. »

La douleur est à la fois une expérience sensorielle : la douleur se vit dans son corps ; et une expérience émotionnelle : c’est liée aux émotions.

Elle est à la fois universelle : tout le monde a fait l’expérience de la douleur, tout le monde a eu, a ou aura mal dans sa vie. Et pourtant la douleur c’est totalement individuelle.

  • Tout d’abord c’est invisible, il n’y a pas de trace, on ne voit rien.
  • Il est impossible de savoir ce que ressent la personne souffrante. Cette douleur ne peut pas être partagée. elle est difficile à décrire, à quantifier. C’est complètement subjectif.

Par conséquent, chacun a sa propre perception de la douleur. La tolérance à la douleur varie donc d’une personne à l’autre. De plus, elle a tendance à être amplifiée par les émotions négatives.

Que se passe-t-il dans notre corps quand nous avons mal ?

Dans le corps, nous avons partout des récepteurs sensoriels de la douleur, c’est-à-dire des « nocicepteurs ». Ils jouent le rôle de « senseurs » à la douleur. Ils font naître un message douloureux lorsqu’ils sont stimulés.

Mot-valise créé à partir du latin noceo (« nuire ») et de récepteur sur le modèle de l’anglais nociceptor, forgé par Charles Scott Sherington en 1906. Les nocicepteurs sont en fait des « traducteurs » de signal puisqu’ils « traduisent » un certain type de signal (coup de marteau sur un pouce) en un autre type (influx électrique douloureux).
Ces nocicepteurs interviennent :

  • quand c’est trop chaud
  • quand c’est trop froid
  • quand trop de pression, comme un coup de poing. Ils savent faire la différence entre une caresse et un coup trop fort.

Ils sont présents dans tout le corps : nous en avons sur la peau, dans les vaisseaux, dans les articulations, dans les muscles, dans les organes, dans les viscères… sauf dans le cerveau. En effet, c’est le seul endroit du corps où il n’y a pas de récepteurs à la douleur.

Ces nocicepteurs font naître un message douloureux lorsqu’ils sont stimulés. Cela fait une boucle : le nocicepteur alerte la moelle épinière qui alerte le cerveau qui envoie le signal douloureux.

La douleur aiguë signale un danger. Mais le seuil de sensibilité de l'alarme est déterminé par le cerveau. C’est lui qui détermine à à partir de quel niveau de nociception, le danger est réel et nécessite une réaction. La réaction a pour but de faire cesser l'exposition au stimulus et retrouver ainsi l'état de base.

Δ : Sauf dans une situation d’urgence, comme quand on se brûle la main, la douleur est utile, indispensable et vitale.

De la douleur aiguë à la douleur chronique...

Pourtant, parfois, la douleur devient chronique. Ce passage à la chronicité résulte d’une interaction complexe entre des facteurs biologiques, psychologiques et sociaux. 

Dans le cadre de douleurs chroniques, il n’est pas rare de retrouver une inadéquation entre le stimulus initial (par exemple : se pencher vers l’avant) et la réponse (une douleur lombaire intense).

=> l’alarme est trop sensible ou la réponse disproportionnée.

A la différence de la douleur aiguë, la douleur chronique persiste dans le temps : >3 mois.

Sur quelles douleurs peut agir la sophrologie ?

Nous sommes nombreux à nous plaindre du mal de dos. En prenant conscience de notre corps, en le remobilisant de manière douce, la sophrologie peut ainsi agir positivement sur les douleurs musculaires et les tensions.

Les différents maux de dos
  • La lombalgie : aussi appelée tour de rein, cette douleur se localise dans le bas du dos et peut s’étendre aux jambes.
  • La dorsalgie : ce sont les douze vertèbres dorsales qui sont concernées.
  • La sciatique : douloureuse, la sciatique concerne le membre inférieur situé sur le trajet du nerf sciatique. Elle peut être associée à une lombalgie et découle parfois d’une hernie discale, d’un traumatisme relatif à un accident ou d’arthrose lombaire.
  • La cervicalgie : la douleur est située au niveau du cou. Elle peut durer quelques jours ou plusieurs semaines et est souvent consécutive à une mauvaise posture ou à un traumatisme. Elle peut aussi être liée à de l’arthrose.
  • La cruralgie : cette douleur descend dans la fesse et parfois la hanche et le devant de la cuisse.

Mais pas seulement…

La sophrologie permet de gérer d’autres types de douleur comme :

Les différents maux de tête

Il existe différents types de maux de tête : les céphalées, les céphalées de tension et les migraines (ou céphalées pulsatiles).

  • Les céphalées sont des douleurs passagères que l’on ressent au niveau du crâne.

⇒ Les causes d’une céphalée sont extrêmement variées : stress ; fatigue ; surmenage ;  déshydratation ; exposition prolongée au soleil ; consommation d’alcool ; abus de médicaments…

  • Les céphalées de tension sont des douleurs diffuses pouvant durer entre 30 minutes et 7 jours. Elle se caractérise par une sensation d’étau autour du crâne. Les principales causes sont des tensions dans les muscles péri-crâniens, mais le stress est un facteur aggravant.
  • Enfin, la migraine est une douleur localisée sur un côté de la tête. Pulsatile, elle est ressentie comme modérée à sévère. Elle est gênante voire incapacitante lors des activités du quotidien. La migraine est souvent chronique, c’est-à-dire qu’elle apparaît de manière régulière. Les crises durent entre 4 heures et 3 jours. Elles s’accompagnent d’autres symptômes violents comme des nausées ou une sensibilité accrue au bruit et/ou à la lumière.

⇒ Les causes des migraines sont très variées : stress ; manque de sommeil ; surmenage ; consommation excessive d’alcool, d’aliments sucrés ou d’aliments gras ; fluctuations hormonales (cycle menstruel) ; abus de médicaments ; anxiété et dépression. La migraine peut également être héréditaire.

Ou encore…

les acouphènes ;  les douleurs chroniques ;  les rhumatismes ;  l’arthrose ;  les cystites ;  les douleurs dentaires ;  la tendinite ; les insuffisances respiratoires ; etc…

Elle permet également de soulager les douleurs engendrées par certaines pathologies telles que :

l’endométriose ; la polyarthrite ; la maladie de parkinson ; la sclérose en plaques ; la maladie de Crohn ; le cancer ; la fibromyalgie ; le burn out ; etc…

Par ailleurs, vous pouvez aller voir un sophrologue en prévention de la douleur avant une intervention chirurgicale, ou pour vous préparer à un accouchement par exemple.

En complément d’un suivi médical, la pratique de la sophrologie peut donc aider à soulager les douleurs chroniques, de tensions, celles dues au stress, ou à une mauvaise posture. Une bonne hygiène de vie est également souhaitable en prévention : une alimentation équilibrée et une activité physique quotidienne.

Ce que peut apporter la sophrologie…

La sophrologie vise à vous aider à accueillir et à accepter la douleur, inévitable dans la vie, afin de mieux la gérer, et même réussir à la réduire.

Avec la sophrologie, vous apprenez à :

  • gérer les émotions difficiles,
  • vous adapter au mieux à la maladie,
  • mieux vivre les traitements, les examens, les opérations… ou encore diminuer l’impact de leurs effets secondaires,
  • gérer la douleur,
  • activer votre vitalité,
  • rester positif,
  • mobiliser l’énergie nécessaire pendant votre parcours de soin,
  • redécouvrir votre corps en douceur et vous le réapproprier,
  • restaurer l’image de vous-même,
  • etc…

Ce que je vous propose…

La sophrologie, un outil pour gérer la douleur

La sophrologie caycédienne peut être définie comme « une technique psychocorporelle qui permet à une personne d’améliorer son mieux-être et de développer son potentiel.« 

Elle va utiliser trois moyens :

  • la respiration
  • le relâchement musculaire
  • la visualisation positive

Ces éléments combinés vont permettre de décontracter l’ensemble des muscles et créer les conditions propices à la mise en place de l’imagerie mentale.

Cette technique va permettre de détourner l’attention de la douleur vers une situation agréable.

Faites ce test rapide et découvrez si la sophrologie peut vous aider à mieux gérer votre stress et/ou anxiété ?

Séance sur rendez-vous

  • rdv individuel (1 heure)
  • 50 € TTC/séance
  • en visio

La sophrologie est une aide complémentaire, souvent en collaboration avec les professionnels de la santé qui accompagnent les personnes souffrantes (médecins, kinésithérapeutes, infirmières…).

La douleur ne peut être  réduite qu’aux seules causes lésionnelleselle est aussi subjective. En effet, chacun la ressent différemment. C’est une expérience personnelle et intime. C’est cet aspect personnel et intime du rapport à la douleur qui est au cœur de l’accompagnement via la sophrologie.

La gestion de la douleur suppose une prise en charge global, tant sur le plan du corps que de l'esprit, tant avec des traitements médicamenteux que des techniques non médicamenteuses.

Il s’agit par conséquent de jouer sur deux tableaux à la fois : diminuer la douleur et, en même temps, investir un mode de vie qui tienne compte de la présence de la douleur.

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